Algérie

Béjaïa : les marins pêcheurs exigent un meilleur statut Bejaia : les autres articles



Béjaïa : les marins pêcheurs exigent un meilleur statut                                    Bejaia : les autres articles
Le naufrage du chalutier Wissam, le 20 septembre dernier, qui a mis en péril la vie de neuf marins pêcheurs a remis la question à l'ordre du jour.
Les marins pêcheurs de Béjaïa se disent insatisfaits de leurs conditions socioprofessionnelles et exigent une meilleure prise en charge de leurs revendications. En plus des conditions socioprofessionnelles difficiles, manque de moyens matériels, cadre de travail fragile, c'est la
question de l'assurance de leurs navires de pêche qui représente aujourd'hui la difficulté majeure pour la plupart d'entre eux.
Selon les déclarations du président de la chambre de pêche de Béjaïa, Bouchlaghem Nacer, et du directeur, Samir Achouri, plus de 80% des navires de pêche du port de Béjaïa ne sont pas assurés à 100 %. Faute de moyens, leurs propriétaires se contentent d'une assurance minimale de leurs navires de pêche qui coûtent entre 8 millions de dinars (800 millions de centimes) à un 10 millions de dinars (un milliard de centimes). La plupart d'entre eux ont bénéficié d'un crédit bancaire pour l'achat de leurs bateaux dans le cadre du programme de relance économique lancé en 2005, plus d'une vingtaine de bateaux acquis.
Le naufrage du chalutier
Wissam, le 20 septembre dernier, qui a mis en péril la vie de neuf marins pêcheurs a remis la question à l'ordre du jour.
Aujourd'hui, le président de la chambre des pêcheurs de Béjaïa, Nacer Bouchelaghem, exige, au nom de ses collègues, un meilleur statut pour les marins pêcheurs de la région afin d'améliorer leur cadre de travail et la rentabilité du secteur : «ils ont étouffé le secteur de la pêche. Ce n'est pas de notre faute si la sardine a atteint 400 DA le kilo. Venez voir notre secteur et les conditions dans lesquelles nous travaillons. Si on continue comme ça, nous allons à la catastrophe», déclare Nacer Bouchlaghem.
«le secteur de la pêche est l'un des secteurs les plus importants de Béjaïa. Des milliards de dinars transitent chaque jour au port de pêche, toutes chaînes confondues, une activité économique énorme, mais il y a une anarchie indescriptible, il faut un changement radical», martèle-t-il.De son côté, Samir Achouri, directeur intérimaire de la chambre de pêche de Béjaïa, se dit solidaire avec les revendications des marins pêcheurs. «Je lance un appel aux professionnels de la pêche pour leur dire que cette chambre leur appartient. Nous sommes là pour les aider, c'est notre plus grand souci», dit-il.
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