Algérie

Avec des dettes estimées à 8 milliards de centimes



Les halles centrales pataugent encore dans les problèmes Depuis plusieurs années déjà, des résolutions sont prises et reprises, des objectifs sont tracés et retracés, des stratégies sont faites et refaites pour solutionner les problèmes des halles centrales, mais jusqu’à présent aucune solution concrète n’a pu voir le jour. L’infrastructure se re-trouve aujourd’hui avec des dettes estimées à 8 milliards de centimes, et près d’une dizaine d’affaires sont portées en justice pour le recouvrement des créances impayées auprès de certains commerçants activant à ce niveau. Et la situation ne cesse d’empirer. Selon des informations recueillies sur le terrain, le manque de contrôle et de suivi rigoureux des activités, au niveau du marché de gros des fruits et légumes, a largement contribué à la dégradation des services de cette enceinte, à l’exemple de la brigade mixte (commerce, services agricoles) qui a gelé ses opérations de contrôle depuis plusieurs années, ainsi que le poste de police qui a cessé d’exister, à partir de l’année 2004.Sur directives du premier responsable de la wilaya d’Oran, il a été procédé à l’éradication des charrettes à traction animale qui constituaient une entrave à l’activité de la vente en gros. Au total, 60 charrettes ont été retirées de la circulation, mais cette mesure n’a pas suffit à régler les problèmes des commerçants «légaux», dont certains donnent en double location leurs locaux au sein des halles, sans se donner la peine de s’acquitter de leurs dettes auprès de l’administration de cette infrastructure. Concernant, l’éventualité d’un transfert, hors de la ville d’Oran, des activités du marché de gros des fruits et légumes, des commerçants semblent sceptiques devant cette idée qui pourrait certes réorganiser l’activité mais pas à leur avantage. Ainsi les choses sont condamnées à rester en l’état actuel, jusqu’à ce qu’un nouveau coup dans la fourmilière soit susceptible de faire évoluer les choses.
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