Algérie

Automobile : Fiat signe un nouveau contrat plus flexible avec des syndicats



Le constructeur automobile italien Fiat a signé, avant-hier, un accord sur de nouveaux contrats plus flexibles pour les employés du groupe avec la majeure partie des syndicats, à l'exception de la Fiom, la branche métallurgie de la CGIL, la confédération de gauche. L'accord signé aujourd'hui marque un tournant historique pour notre entreprise et ses travailleurs, s'est réjoui le patron du groupe Sergio Marchionne, qualifiant ce document d'amélioration significative pour tous. Avec le nouveau contrat, nous disposons d'un instrument moderne qui reflète la réalité de l'industrie au niveau international et permettra au groupe de créer les conditions essentielles pour continuer à investir dans le pays, a ajouté M. Marchionne. Dénonçant l'incertitude des règles sociales en Italie, le groupe Fiat avait annoncé début octobre qu'il allait quitter la Confindustria afin de pouvoir gérer ses usines avec plus de flexibilité. Cette annonce avait été qualifiée de tournant social sans précédent dans le pays dont Fiat est la plus grande entreprise privée. Le 1er janvier, Fiat ne fera plus partie de l'organisation patronale et pourra donc appliquer son propre contrat de travail et non la convention collective de la métallurgie, dont le groupe dépend actuellement. Le groupe, qui emploie plus de 86 000 personnes en Italie, se devait donc de négocier un nouveau contrat de travail pour ses employés en substitution de celui arrivant à échéance à la fin de l'année. L'accord auquel sont parvenus mardi la direction et les syndicats reprend celui signé par Fiat et les employés de l'usine de Pomigliano, dans le sud du pays, selon les médias. Cet accord prévoit également le versement d'une prime extraordinaire de 600 euros en 2012 à l'ensemble des employés du groupe. Fiat a déjà négocié de nouveaux contrats de travail, approuvés par référendums par les salariés, dans ses usines de Pomigliano, Mirafiori et Grugliasco. Ces contrats beaucoup plus flexibles, qui prévoient une augmentation des rotations de nuit et des heures supplémentaires, sont présentés par Fiat comme l'unique solution pour restaurer la compétitivité de ses usines italiennes. Le groupe en a fait une condition sine qua non pour investir en Italie, ce qui a été dénoncé comme un chantage par la Fiom qui a rejeté ces contrats et les a attaqués en justice.
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