Algérie

Attribués depuis 2012 à Hydra



Attribués depuis 2012 à Hydra
Les listes de bénéficiaires ont été établies, mais l'état de dégradation des locaux entrave le lancement des activités.Des bénéficiaires de locaux commerciaux à Hydra attendent depuis 2012 l'attribution effective de ces derniers. «Nous sommes détenteurs de décisions d'attribution depuis 2012. Cependant, les locaux qui se trouvent à Saoula sont dans un état piteux, car ils ont été vandalisés et saccagés», confie un bénéficiaire. Signalons que ces locaux commerciaux ont été réalisés dans le cadre du projet des 100 locaux du président de la République. 19 d'entre eux se trouvent à Hydra et 54 à Saoula. «Il n'y a ni installation électrique, ni eau, ni raccordement au réseau d'assainissement.Les dégradations ont atteint même les murs, le parterre et la boiserie. Nous avons demandé avant de prendre possession de ces locaux que des réparations soient engagées, mais aucune institution n'a pris la peine de nous répondre», déplorent-ils. Les bénéficiaires sont ainsi ballottés entre l'APC de Hydra et la wilaya déléguée de Bir Mourad Raïs. «Entre-temps, nous sommes acculés par les impôts qui nous réclament des sommes d'argent colossales, alors que nous n'avons même pas lancé notre activité.Les banques et l'Ansej nous réclament également de rembourser les crédits qui nous ont été octroyés», disent-ils. «Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu'elles interviennent pour mettre un terme à notre calvaire. Certains d'entre eux ont bénéficié de prêts qu'ils doivent impérativement rembourser. D'autres ont acheté du matériel qu'ils n'ont jamais exploité et qui est devenu vétuste. En plus du manque à gagner, la plupart des bénéficiaires prennent de l'âge, ce qui représente une contrainte pour leur carrière», concluent-ils.En tout état de cause, il convient de rappeler que le problème de la non-exploitation des locaux dits «du Président» se pose dans plusieurs communes de la capitale, notamment à Bordj El Bahri, à Mohammadia ou encore à Bab Ezzouar, pour ne citer que celles-là. Dans la plupart des cas, ces locaux ont été attribués à des bénéficiaires qui n'en ont pas besoin vraiment. «Il y a même des élus qui ont bénéficié de locaux et qui les laissent fermés sans les exploiter. Une enquête doit être ouverte par les pouvoirs publics afin d'exclure ce genre de bénéficiaires, car il y va de la crédibilité de l'Etat», suggère-t-on.A Bordj El Bahri, les 100 locaux réalisés par l'APC n'ont, à ce jour, pas été attribués à qui de droit. Au fil du temps, la dégradation et les actes de vandalisme les ont transformés en lieux de débauche et de dépravation. Il arrive, à l'occasion de visites officielles, que les responsables locaux prennent la peine de repeindre la façade de ces locaux bien qu'à l'intérieur, toutes les installations soient dégradées. Les riverains ont demandé à maintes reprises l'intervention des pouvoirs publics pour mettre un terme à cette situation qui les pénalise énormément.




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