Algérie

Assurance La SAA signe avec le français MACIF


Les compagnies françaises d'assurance semblent, de plus en plus, intéressées par le marché algérien. Après la Cnep-Banque, qui a conclu, à la fin de mars dernier, un accord de partenariat avec la compagnie d'assurance Cardif El-Djazair (filiale de BNP Paribas assurance), c'est au tour de la société nationale des assurances (SAA) qui a annoncé la signature, ce mardi, d'un «protocole de partenariat stratégique» avec la Mutuelle assurances des commerçants et industriels de France et des cadres et salariés de l'industrie et du commerce (Groupe MACIF). La cérémonie de signature de cet accord-cadre prévue à l'hôtel «El-Aurassi» se déroulera en présence du ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé, hier, la SAA dans un communiqué de presse. Ce nouvel accord de partenariat va, d'un côté, faciliter l'implantation des investisseurs français en Algérie et de l'autre autoriser la modernisation du secteur des assurances dans notre pays qui reste un marché prometteur, de l'avis même des compagnies françaises d'assurance. Les Français mettront à la disposition de la SAA leur savoir-faire pour le développement de nouvelles offres non présentes dans le marché comme l'assurance-vie, l'assurance-santé et l'assurance-dommages. Un mois seulement après la signature d'une convention dans le domaine d'assurance pour régler un contentieux vieux de 42 ans, les grandes compagnies françaises d'assurance commencent à manifester leur intérêt pour s'implanter sur le marché algérien qui détient une marge de développement énorme. Le taux de pénétration des assurances dans le marché local ne représente que 1% du PIB, selon les dernières statistiques. La convention entre les deux pays signée, au début de mars dernier, à l'issue d'une visite de travail du ministre des Finances avait «offert aux compagnies publiques algériennes SAA et CAAR et aux compagnies françaises AGF, Aviva France, Axa SA, Groupama et MMA de conclure un accord portant règlement d'un contentieux historique, vieux de 42 ans». La convention autorise les compagnies françaises à créer des filiales communes avec des sociétés d'assurance algériennes et leur entrée dans le capital de certaines d'entre elles. Elle favorisera, ainsi, l'implantation des investisseurs français dans le marché algérien, longtemps fui par les capitaux étrangers, notamment en raison de l'absence de grandes compagnies spécialisées dans certaines offres d'assurances des investissements. L'accord permet également aux compagnies algériennes de bénéficier d'une assistance technique dans la formation aux métiers de l'assurance. Le ministre des finances, Karim Djoudi, avait estimé que cette convention va permettre de conforter les investissements français en Algérie tout en précisant que les assureurs français peuvent, désormais, demander un agrément pour activer sur le marché algérien sur l'ensemble des activités du secteur (assurance-vie, automobile...).


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