Algérie

Assistanat de notariat



Les titulaires du DEA se sentent floués Près d’une centaine d’anciens étudiants de l’UFC d’Oran ayant obtenu un DEA, filière «Assistant de notaire» se battent depuis des années pour la reconnaissance de leur diplôme. En vain. Ni la direction générale de la Fonction publique, ni la direction générale de l’UFC, encore moins le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n’ont daigné prendre en charge leurs doléances. Une situation qu’on ne peut passer sous silence lorsqu’on apprend que sur cinq promotions -une moyenne de 30 étudiants par promotion- rares sont ceux ou celles qui ont trouvé un travail comme clercs ou encore comme secrétaires d’un notaire, comme le confie, avec un sentiment de révolte, un ancien étudiant de l’UFC qui ne comprend pas que son diplôme n’a pratiquement aucune reconnaissance légale. «Je me demande où est le principe de l’égalité des chances qu’on ne cesse de ressasser. Au commencement, on nous a fait miroiter l’importance de cette formation avec, à la clef, un diplôme qui nous permettra d’avoir facilement des débouchés, notamment avec l’ouverture économique. Concrètement, on ne sait pas à quel saint nous vouer. Pourtant, nous avons suivi régulièrement les cycles de cette formation. Une formation dont le moins que l’on puisse dire est que nos cours sont certifiés, le tout étant homologué par le ministère de tutelle. Alors pourquoi cette fuite en avant du ministère de tutelle? Et dire que l’objectif de l’université est de former des citoyens qui mettront leur savoir au service du peuple et de l’environnement socio-économique». «Que vaut mon diplôme, cela fait trois ans que je cherche un boulot. J’ai tapé à toutes les portes et à bien des institutions. Sans succès. Que ce soit dans les administrations publiques ou au niveau des professions libérales, ce sont les mêmes contraintes, les mêmes réponses. Je ne vis aujourd’hui que grâce au dispositif du contrat pré-emploi», explique, avec un pincement au cœur, un autre diplômé de l’UFC mais qui ne désespère pas pour autant de trouver un emploi permanent. Il est à espérer que cet appel soit entendu et que la pénible situation de ces «laissés pour comptes» soit réglée.
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