Algérie

Aprés deux semaines d?émeutes dans les banlieues Françaises



Sarkozy maintient son discours Le ministre de l?Intérieur a insisté jeudi soir sur France 2, qui consacrait une émission spéciale, « A vous de juger », à la crise des banlieues, pour dire que parler de « racaille » permettait d?« éviter l?amalgame avec l?ensemble des jeunes ». « Ceux qui ont tiré à balles réelles à hauteur de tête sur les forces de l?ordre, ceux qui ont brûlé le bus où il y avait cette handicapée de 56 ans, (...) ceux qui ont caillassé un bus pour mettre à l?hôpital un gosse de 18 mois... Quand je dis ce sont des voyous ou des racailles, je persiste et je signe, et en aucun cas dans mon esprit, ça veut dire tous les jeunes », a-t-il déclaré. « Quand j?ai parlé de ??racaille??, on a compris que j?étais déterminé à débarrasser nos quartiers des minorités qui rendent la vie impossible à la majorité », a insisté le ministre. Dans certaines cités, les habitants ont toujours « peur des bandes, des caïds », qui vivent notamment du « trafic de drogue et des voitures volées », a-t-il assuré. Dans ces quartiers, « où la police fait le tour et ne rentre pas », le premier problème, c?est « le sentiment d?impunité ». « Il y a 25 ou 30 ans, on ne faisait pas brûler la voiture de son voisin. » Le changement passe, selon lui, par un retour des forces de l?ordre dans les banlieues. « On ne dira jamais assez les ravages du sentiment d?impunité pour une minorité de voyous », a-t-il dit, dénonçant « une minorité qui ne veut ni formation ni boulot et qui empoisonne la vie des autres ». Le ministre de l?Intérieur a également affirmé qu?il n?accepterait « aucun débordement des forces de l?ordre », après la suspension de huit policiers de Seine-Saint-Denis pour des « coups illégitimes » sur un jeune de 19 ans, lundi dernier. La scène a été filmée par une caméra de France 2 et diffusée jeudi soir au 20 heures. Selon le ministre de l?Intérieur, la France vient de vivre « une crise parmi les plus difficiles qu?un gouvernement ait eu à affronter ».« Les choses s?apaisent et ça ne veut pas dire que ça ne peut pas se reproduire, car les raisons structurelles ne sont pas résolues », a prévenu le ministre. Il a insisté sur la nécessité d?une « politique de rupture avec ce qui a été pratiqué depuis 40 ans dans notre pays, et qui a échoué ». Nicolas Sarkozy a souhaité avoir recours à la « discrimination positive » pour que les minorités soient mieux représentées au niveau des cadres dans la police. Il a aussi déploré que certains jeunes d?origine étrangère soient moins bien intégrés que leurs parents. « Il y a plus de problème pour un enfant d?un immigré d?Afrique noire ou d?Afrique du Nord que pour un fils de Suédois, de Danois ou de Hongrois. Parce que la culture, parce que la polygamie, parce que les origines sociales font qu?il a plus de difficultés ».
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