Algérie

Alors que la commission technique l’a classé au second degré


Un vieux «haouch» risque de s’effondrer sur ses occupants Les dix familles habitant le haouch vétuste, situé au numéro 26, rue Moncipp, haï Oussama (ex-Boulanger), récusent le classement de leur immeuble qui a été estimé par la commission municipale au 2ème degré. Ces familles sollicitent l’intervention des pouvoirs publics pour rectifier ce «quiproquo». Pour y remédier, les habitants ont fait une contre-expertise, auprès d’un bureau d’architectes, agréé par l’Etat, qui a conclu, après une étude scientifique de la bâtisse, que «la structure ne répond pas aux normes de la construction et nécessite sa démolition et son remplacement (sic)» Mais, d’après les déclarations des familles, la délégation du secteur et le service de la wilaya font la sourde oreille alors que l’immeuble s’effrite comme un château de sable. Pas plus tard qu’hier, un effondrement partiel du balcon a failli écraser une ménagère qui était dans le patio. «Nous avons beaucoup compté sur cette campagne d’évacuation du vieux bâti, mais l’administration a absurdement pensé que l’immeuble doit être rénové, au lieu d’être démoli, comme le confirment plusieurs rapports d’expertise officielles. Après une attente de plus de 30 ans, on est toujours au point zéro. Nous ne savons pas à quel saint nous vouer. Ceci étant, le wali devrait nous répondre, estiment ces citoyens. Il faut également rappeler que, suite à un autre effondrement partiel, survenu en août 2006, la commission technique, dépêchée par le maire d’Oran, a estimé que la bâtisse présente un risque d’effondrement potentiel et que son évacuation doit être immédiate. Le rapport de cette commission, signé par le délégué du secteur urbain El Mokrani de l’époque, Mehtar-Tani Noureddine, énonce que la bâtisse doit être évacuée immédiatement. Dans le cas contraire, la responsabilité de ce qui pourrait advenir, incombera exclusivement au propriétaire de la bâtisse, l’Office de Promotion et Gestion Immobilière (OPGI). Dont acte, conclut le délégué du secteur. Les habitants ont déclaré que les agents de la commission technique ont estimé que la bâtisse ne nécessite que des travaux de façade, depuis le seuil de la porte d’entrée, alors que le rapport de la délégation du secteur a demandé une expertise approfondie. Il faut que l’étude soit exhaustive par le bureau des études techniques, relève-t-on de l’article 3 de la correspondance du délégué du secteur. Enfin, désormais, les habitants risquent d’être ensevelis sous les décombres de cette bâtisse que le simple bon sens veut qu’elle soit évacuée et au plus tôt. Les habitants demandent donc une autre expertise et sollicitent le wali d’Oran pour intervenir en leur faveur afin d’épargner la vie de leurs enfants. B.M.
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