Algérie

226.800 Algériens ont quitté l'Algérie



226.800 Algériens ont quitté l'Algérie
Une saignée dangereusePas moins de 75% de cette élite algérienne, explique le chercheur Mohamed Saïb Musette, sont établis en France contre 11% au Canada et 4% en Grande-Bretagne.«Jusqu'à la fin de l'année dernière, 2015, pas moins de 226.800 Algériens, spécialisés dans les filières scientifiques, ont quitté l'Algérie pour s'installer dans d'autres pays.» C'est ce qu'a indiqué le chercheur et directeur du Centre national en économie appliquée pour le développement, le professeur Mohamed Saïb Musette, présidant une rencontre scientifique dédiée exclusivement à l'étude de la problématique liée à la fuite des cerveaux maghrébins vers l'étranger. La rencontre a été tenue au Centre de recherches en économie appliquée pour le développement le Cread. Mohamed Saïb Musette a ajouté en soulignant que «l'Algérie constitue le premier réservoir maghrébin qui alimente les pays européens, en particulier la France, par l'élite algérienne constituée essentiellement de médecins».Le professeur Mohamed Saïb Musette avance de tels chiffres, donnant froid dans le dos, s'est référé à des données irréfutablement palpables. Ainsi, on trouve que pas moins de 75% de cette élite algérienne, explique le chercheur Mohamed Saïb, est établie en France contre 11% au Canada, 4% en Grande-Bretagne. Le reste a opté pour l'Italie et l'Espagne. Cette saignée, met en garde Mohamed Saib Musette, se poursuivra davantage au cas éventuel où des mesures qui s'imposent ne sont pas prises ni mises en application par l'Etat algérien en vue de maintenir toutes ces compétences en Algérie. Le chercheur Mohamed Saïb, tenant de tels propos, est revenu sur le phénomène d'une lecture d'une thématique portant sur «la fuite des cerveaux algériens et la nécessité de faire valoir ces compétences dans le cadre d'une vision maghrébine». Une telle oeuvre a été éditée, au début de l'année en cours, par un collectif de chercheurs, sociologues, économistes, géographes et des spécialistes en statistiques, en collaboration avec le Bureau international du travail, le BIT. L'oeuvre est une étude approfondie sur la problématique de la fuite des cerveaux maghrébins, notamment durant ces dernières années.Une telle enquête, toute détaillée, ponctuée par force arguments, est explicite dans son contenu. Elle aborde de manière fondamentale le phénomène de l'émigration des médecins maghrébins, en premier lieu des Algériens, vers d'autres pays particulièrement en France.Comme première intention visée par ces médecins, les études à poursuivre dans une telle spécialité dans les pays européens, la France notamment, avant de s'installer définitivement dans l'Hexagone. Le phénomène continue à prendre des tournures dangereuses.Des mesures à la fois appropriées et à la hauteur d'un tel événement sont impérativement à prendre en toute... urgence. D'autant plus, faut-il le rappeler encore une fois que l'élite algérienne est très demandée dans tous les pays européens, à commencer la France.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)