Algérie (Béchar) - Travaux publics: Les chantiers à l’arrêt à cause de la canicule

Les chantiers de travaux publics sont à l’arrêt à cause de la chaleur extrême qui sévit en ce début du mois de juillet et paralysant aussi les activités commerciales. Il faut toutefois noter que les travaux de chantier du mégaprojet ferroviaire Béchar-Tindouf ne sont pas concernés par un arrêt malgré les fortes chaleurs.

La canicule a atteint un niveau record dans certaines journées oscillant entre 48°C et 50°C. La région suffoque sous cette vague de chaleur inattendue qui continue de s’abattre sans répit nuit et jour et les gens ne trouvent grâce et soulagement que sous la fraîcheur des appareils rafraîchisseurs qui ronronnent sans discontinuité.

L’arrivée précoce de cette canicule torride qui a débuté à la mi-juin est due, pour les avertis, au réchauffement climatique ce qui a conduit les ouvriers qui travaillent dans les entreprises publiques ou privées à interrompre leurs activités pendant au moins deux mois pour rejoindre leurs régions d’origine au nord du pays pour enfin reprendre au mois de septembre.

Dans la journée, les seuls lieux de concentration des gens demeurent les marchés locaux des fruits et légumes fréquentés tôt dans la matinée par une clientèle qui effectue ses emplettes avant 11h, heure où le soleil atteint son apogée pour devenir une heure plus tard maître des lieux jusqu’à 18 h.

Plusieurs administrations publiques ont procédé au changement de leurs horaires de travail adaptés à la plage horaire de l’été.

Il faut cependant souligner qu’il existe à Béchar peu d’infrastructures en matière de loisirs et de lieux de repos rafraîchissants pour des centaines de familles cloîtrées chez elles. Néanmoins, la situation caniculaire insupportable pousse plusieurs familles tard dans la soirée vers la sortie de la ville pour pique-niquer autour des ronds points à moitié gazonnés à la recherche d’un peu de fraîcheur.

Le jardin public jadis fleuron de la ville sous tutelle de la commune fréquenté autrefois par des centaines de familles est aujourd’hui dévasté par les intempéries d’octobre 2008 et qui se trouve toujours dans un état de délabrement.

Photo: Les chantiers sont contraints à l’arrêt. El Watan

M. Nadjah