Algérie

Ainsi va la vie Celui que je croyais aimer (13e partie)



Ainsi va la vie                                    Celui que je croyais aimer (13e partie)
Résumé de la 12e partie - A l'approche de leur mariage, Kenza et Omar font les courses ensemble. Omar conduit comme un fou. Il ne voit pas une voiture qui vient en sens inverse...
Elle a de la peine à ouvrir les yeux, et quand elle les ouvre, elle est surprise de se retrouver dans un lit. Son père et sa mère sont là et la regardent.
' Elle revient à elle, dit Tahar.
' Dieu merci, soupire Baya.
Un homme en blouse blanche s'approche.
' Attention, ménagez-là !
Elle murmure.
' Papa... maman...
Baya lui prend la main.
' Ma petite !
' Qu'est-ce que je fais ici ' demande Kenza.
' Tu es à l'hôpital, dit Tahar.
' A l'hôpital '
Elle se rappelle aussitôt Omar, la course folle sur l'autoroute, la voiture qui venait en sens inverse.
' Omar, dit-elle.
' Ne t'inquiète pas, dit Tahar, il n'a rien, juste des contusions... Même pas une fracture ! C'est d'ailleurs un miracle !
' J'ai vu la voiture, dit Kenza... J'ai dit à Omar qu'il allait trop vite... Il riait, il s'est retourné pour me parler... J'ai crié, puis je n'ai plus rien vu ! Le noir... Le noir total !
' Ma pauvre fille ! dit Baya, refoulant l'envie de pleurer !
' Depuis quand est-ce que je suis ici ' demande Kenza.
' Trois jours, dit Tahar.
La jeune femme s'affole.
' Trois jours '
' Tu étais dans le coma !
' Dans le coma... Mais pourquoi '
Elle essaie de se lever. L'infirmier intervient.
' Doucement, il faut ménager le moignon...
' Le moignon ' dit Kenza, quel moignon '
Elle plonge la main sous les draps, pour se tâter. Elle pousse un cri.
' Ma jambe !
Tahar et Baya la prennent chacun par la main.
' Kenza, il faut te montrer courageuse... Tu as été amputée d'une jambe.
' Ma jambe ! Ma jambe !
Elle veut se lever pour se mettre à courir, pour montrer qu'elle n'est pas amputée et qu'elle a toujours sa jambe, puis elle retombe sur le lit et se met à sangloter.
' Laissez-la pleurer, dit l'infirmier. (A suivre...)
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