Algérie

Aïn Témouchent Les risques au coeur de la prévention


«Numidia», l'association des médecins de la wilaya d'Aïn Témouchent, fidèle à sa tradition et déterminée à faire adhérer la communauté des praticiens généralistes et spécialistes, des secteurs public et privé, à ses activités de formation médicale continue, a organisé, ce jeudi 24 avril, à l'hôtel Bel Air I, les deuxièmes journées relatives aux risques cardio-vasculaires. Devant un parterre de pas moins de 250 invités venant principalement des wilayas de l'Ouest et des villes intérieures du pays, le docteur Benamara, doyen des médecins de la wilaya d'Aïn Témouchent et président de «Numidia», a dans son allocution d'ouverture mis en exergue le contexte dans lequel se tient le séminaire, un forum «visant principalement la formation médicale continue» et la mise à niveau des connaissances et des nouvelles pratiques des praticiens d'Aïn Témouchent à l'instar de ce que font leurs homologues partout dans le monde où «les sociétés savantes» font d'excellentes innovations et d'importants progrès dans le domaine «du dépistage, la prévention et le diagnostic des risques cardio-vasculaires et de l'hypertension artérielle (HTA)». Comme l'a si bien souligné le porte-parole, le docteur Guenaoui, de «Numidia». Des sommités du domaine, en l'occurrence les professeurs Merad, Abid, Benmansour, Oubaïche et Bouayad, venant des CHU d'Alger, de Tlemcen et d'Oran, avaient présenté des thèmes relatifs à l'HTA et risques cardio-vasculaires, aux stratégies thérapeutiques actuelles de l'HTA, aux accidents techniques transitoires et à l'échodoppler artériel cervical et des membres inférieures dans le cadre du risque cardio-vasculaire. A l'heure où se situent les choses en Algérie d'une manière générale et à Aïn Témouchent d'une façon particulière, l'on ne peut être opérationnel que dans la prévention, si toutefois tout l'environnement, venant en amont et en aval et concerné par des modules de lutte, se met à oeuvrer dans un cadre de concertation multiforme avec l'appui effectif du secteur de la santé, qui doit jouer le rôle de trait d'union. Le professeur Abid Abdelkader du CHU d'Alger a révélé qu'en Algérie l'on dispose présentement des données nouvelles issues de l'enquête effectuée par SAHA, la Société algérienne de l'hypertension artérielle oeuvrant sous l'égide du ministère de la Santé et présidée par le professeur Merad. Il ressort de cette enquête, souligne-t-il, que «les franges de 18 à 65 ans sont touchées par l'HTA à concurrence de 35%». Le plus important, note-t-il, est de passer de l'enquête nationale de dépistage à l'enquête des recommandations nationales à même de les mettre à la portée des médecins pour les comprendre en premier et les suivre et les appliquer en second. Pour cela, explique-t-il, l'on doit retenir quatre axes principaux, à savoir la prévention, la détection et le dépistage, l'évaluation ou la stratification du risque et le traitement (de préférence non médicamental). Par ailleurs, une autre enquête faite par Tahina a montré que les maladies cardio-cardiaques sont la première cause de mortalité. Spécialisé dans la construction d'algorithme, le professeur Abid oeuvre dans le cadre de la méthodologie Pralinn pour la prise en charge (par algorithme) de l'hypertension artérielle.


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