Aïn Témouchent Le gaz butane sera-t-il disponible cet hiver ?

La saison hivernale 2007-2008 cache desimprévus, peut causer des désagréments multiples aux populations et aux biens, engendrersouvent des pénuries de tout genre pouvant provoquer des réactionsimprévisibles et aux conséquences parfois fâcheuses et incontrôlables. C'estdans cette vision que le secteur des Mines et de l'industrie avait présenté cesderniers jours, un exposé général relatif au déroulement de la saison hivernaleet les actions qu'il compte entreprendre pour satisfaire les besoinsénergétiques de la population de la wilaya d'Aïn Témouchent, notamment en gaz butane conditionné (B1 3 kg) et en gas-oil, unepréoccupation essentielle et une mission majeure des services du secteurconcerné qui pensent que la demande a tendance à s'accroître. En prévision desscénarios de contrariété qui peuvent survenir «des recommandations» ont étéfaite par la direction des Mines et de l'industrie d'AïnTémouchent à «Naftal et àl'opérateur privé SARG sis à Aïn El-Beïda(Hammam Bou-Hadjar) pour «mettre en action ledispositif de préparation des moyens à même d'assurer la satisfaction optimalede la demande en gaz butane» non exprimée dans le rapport. Naftal,cite la source d'information, possède «une capacité théorique de stockage de 20.000bouteilles et son concurrent, en l'occurrence SARG, 60.000 bouteilles avecréseau de 100 revendeurs». Toutefois, SARG pour des raisons d'ordre commercialavec Naftal «non élucidées et dites explicitementdans l'exposé a cessé temporairement son activité suite à une suspension de lafermeture de vrac».Un problème de ce genre pouvant entraîner«irrémédiablement l'arrêt de sa production de bouteilles B13 Kg n'est pas sansincidence sur tous les plans et peut être à l'origine de pénurie que Naftal n'est pas en mesure de faire face seule car, ils'agit d'un stock en moins (3 fois plus que celui de Naftal)qu'il faut impérativement combler. Par ailleurs, les commerçants qui se sontapprovisionnés en bouteilles de gaz butane chez SARG ont sur le dosd'importantes quantités que Naftal refuse de leséchanger avec les siennes pour des raisons ignorées. A raison de 1.000 DA labouteille et si l'on considère que la moitié du stock SARG est chez lescommerçants et revendeurs, cela revient à 30.000.000 DA. Les pertesoccasionnées à ces derniers sont inutiles à les démontrer. Et l'on s'interrogeà qui profite cette situation ?