Algérie

Afin de préparer leur adhésion à l’Union internationale des magistrats



Les juges algériens invitent leurs confrères étrangers à Oran Les magistrats algériens veulent élargir et renforcer leurs relations avec leurs confrères des pays européens et arabes, et par voie de conséquence, faire entendre leur voix pour mieux préparer et négocier leur adhésion à l’Union internationale des magistrats, dont le siège se trouve à Rome. Dans cette perspective, le Conseil national du syndicat des magistrats devait tenir sa session exécutive le 21 décembre en cours, dans la résidence des magistrats à Alger, pour décider de l’échéance et de l’ordre du jour d’une rencontre internationale des magistrats, prévue dans la capitale de l’Ouest Oran. Cependant, suite à l’assassinat de leur confrère d’Oum El Bouaghi qui a eu lieu avant-hier, on vient d’apprendre que cette échéance a été reportée au mois de janvier 2007. La réunion du bureau exécutif, sera tout de même tenue avant le 21 du mois, apprend-on auprès du secrétaire général du syndicat national des magistrats. Par ailleurs, concernant la rencontre internationale prévue à Oran, on affirme, qu’à l’heure actuelle, aucune date n’a encore été fixée, mais que des efforts et des actions sont engagés afin que cet important rendez-vous puisse se tenir durant l’année prochaine 2007. Sur l’opportunité de cette rencontre qui prépare l’adhésion du syndicat algérien des magistrats à l’Union internationale, notre interlocuteur explique que notre appareil judiciaire est très développé, comparativement à celui de certains pays arabes ainsi que certains pays voisins. Ajouté à ce fait, l’Algérie fait partie des premiers pays arabes ayant ratifié des décrets de conventions internationales et harmonisé ses engagements internationaux avec la législation nationale, notamment, en matière des droits de l’enfant, de lutte contre la drogue, de blanchiment d’argent, de corruption, et également les droits de la femme avec cependant quelques réserves traduisant la spécificité musulmane de notre société, nous dit-on. En revanche, l’encadrement humain appelé à incarner cette avancée et veiller à son application sur le terrain, reste plus ou moins isolé de ce qui se passe dans les autres pays du monde, et demeure privé ainsi de l’expérience étrangère que ce soit en matière de pratique juridique ou d’exercice syndical, précise le S.G du syndicat national de la magistrature. Les contacts sont déjà engagés avec les organisations représentant ladite corporation dans certains pays arabes dont le Maroc, par le biais de leur représentation appelée «alliance hassanienne», ainsi que la Tunisie, et seront tous invités à prendre part aux travaux du Conseil national du syndicat des magistrats. A une question de savoir si l’ordre du jour du Conseil national se limitera à la préparation de cet important rendez-vous international ou s’il englobera, entre autres, les revendications des magistrats, s’inscrivant dans l’amélioration des conditions socioprofessionnelles visant la véritable consécration de l’indépendance des magistrats, on nous répond «Nous sommes convaincus qu’il existe une volonté politique d’aller dans ce sens et prendre sérieusement en charge les préoccupations de notre corporation, notre ministère est à notre écoute et de toute évidence les problèmes socioprofessionnels seront abordés lors de la session exécutive du Conseil national du syndicat».
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