Afin de prendre en charge les problèmes de leur zone

Les opérateurs installés à Chetaïbo s’organisent Devant la situation dégradante et lamentable de l’environnement entourant la zone d’activité de Chetaïbo, les chefs d’entreprises qui y sont installés ont tenu une assemblée générale constitutive d’un futur comité. Il s’agit d’un comité appelé à devenir le cadre d’organisationnel à travers lequel les entrepreneurs pourront dialoguer avec leurs vis-à-vis et exprimer les problèmes dans lesquels ils se trouvent empêtrés depuis la création de cette zone. Des routes impraticables, pas d’éclairage, un réseau d’eaux usées défectueux, l’insécurité… sont, entre autres, les tâches noires qui défigurent le cadre environnant de cette zone. Les seuls revêtements de la chaussée qui ont été réalisés ont été pris en charge par le privé. La zone abrite des activités de petites et moyennes entreprises PMI et PME de divers domaines. Cependant, elle ne bénéficie pas d’un statut de zone industrielle lui permettant d’obtenir des subvention des départements de la tutelle commue ce fut le cas de la zone d’ES Sénia et de celle de Hassi Ameur qui ont bénéficié d’aides importantes dont l’incidence est plutôt visible dans la zone de Hassi Ameur ainsi qu’à Es Sénia. A savoir que la zone industrielle d’Arzew n’est pas concernée par cette problématique étant donné que Sonatrach s’était manifestée pour prendre en charge de cette question en créant des entreprises de gestion autonomes jouissant d’un statut particulier. Ceci intervient au moment où la question relative au foncier industriel demeure le casse-tête des concepteurs de l’économie algérienne et alors que les chantiers des réformes ne semblent près de le maîtriser.