A la veille de l’inauguration du Royal Hôtel

Djilali Mehri annonce d’importants projets pour la promotion du tourisme en Algérie A la veille de son inauguration par le ministre du tourisme, le Royal Hôtel a abrité hier une conférence de presse animée par son patron, Mehri Djilali. Dans une intervention préliminaire, Djilali Mehri a mis en évidence l’intérêt qu’ont le pays et la région à promouvoir l’industrie du tourisme et invité les autres investisseurs à s’y intéresser davantage. A notre question de savoir ce qu’il allait apporter à la ville d’Oran à laquelle il a déjà offert un beau quinquet et un « berred «, Mehri a répondu qu’il avait d’autres belles surprises qu’il fera connaître plus tard pour cette magnifique ville. Entre autres projets devant être réalisés à Oran, le conférencier a cité un complexe hôtelier, un ensemble de bureaux, l’extension du Royal Hôtel avec un parking de 500 places, une piscine et un restaurant en plein air. Interrogé sur le type de clientèle qu’il cible, il a répondu que sa clientèle sera sélectionnée comme le font les hôtels de haut standing. Pour répondre aux exigences de la clientèle, la formation du personnel est une de nos priorités, assure-t-il. A Propos d’El-Bahia, Mehri a déclaré qu’il adore Oran et qu’il estime que la ville a besoin d’un quartier repère. Il pense que la place du 1er Novembre doit être aménagée pour répondre à ce besoin. «J’appelle les autres investisseurs à répondre à cette demande de la ville d’Oran» dit-il encore. Mehri a aussi confié qu’il compte réaliser 3 tours à Oran et deux hôtels dans la capitale. Il avoue qu’il s’intéresse aussi à Tlemcen pour laquelle il a un important projet et où il espère posséder l’Hôtel des Zianides. Concernant le nombre d’établissements hôteliers qu’il a, Mehri avance le chiffre de 36 hôtels. «Il faut, dit-il, offrir aux Algériens des hôtels confortables et pas chers». Quelqu’un lui ayant demandé s’il comptait préserver le style du Royal hôtel, l’intervenant a répondu qu’il avait acquis le terrain de Batior où il compte réaliser un important complexe sur la frange marine. «Tout ce que j’entreprends est de qualité, faites-moi confiance et vous ne serez pas déçu !!» lance-t-il à un journaliste qui lui demandait s’il recherchait l’harmonie. Aux pouvoirs publics, Mehri demande de ne pas appliquer les mêmes taux d’intérêt bancaires au nord et au sud pour inciter les investisseurs à s’intéresser au secteur. Dans la wilaya d’El-Oued, le conférencier annonce la prochaine création d’un important complexe du type hôtels sahariens. Prié de dire s’il comptait investir hors tourisme, il a rétorqué que tout était possible et que pour le moment c’est le tourisme qui l’attire. A ce propos, il a déclaré qu’ «ayant parcouru le monde, il n’a pas trouvé de pays aussi beau que l’Algérie qu’il compare à un paradis sur terre». Un journaliste l’ayant interpellé sur son absence au récent congrès des investisseurs arabes d’Alger, Mehri a répondu qu’il se trouvait à l’étranger et qu’il s’était fait excuser. Le secteur nécessitant un personnel performant, un contrat de 2 ans a été passé à cette fin avec Sofitel et les meilleurs éléments auront la possibilité de parfaire leurs connaissances à l’étranger. Invité à dire s’il avait des ambitions politiques, le conférencier a répondu que son seul parti est l’Algérie et que pour le moment il n’est pas intéressé par autre chose. A propos du tourisme du sud, il promet qu’il fera rêver les gens et que les transports se feront dans ces régions par charters. Dans sa ville d’El-Oued, Mehri déclare avoir acquis une importante assiette où des bungalows seront réalisés avec IBIS.Invité à dire s’il est intéressé par l’achat de l’Hôtel Riad, il a répondu qu’il s’y intéresse effectivement ainsi qu’au Mouflon d’Or. Il avoue s’intéresser aussi au «Zianides» de Tlemcen et que si sa soumission est retenue, il constituera une société immobilière d’exploitation hôtelière algérienne «SIEHA». «Nous attendons, dit-il, le résultat de notre soumission avant de décider». Oran étant une région balnéaire, un journaliste lui a demandé s’il avait des projets pour elle. «Je suis amoureux d’un endroit de rêve à Oran et regrette de ne pouvoir vous donner maintenant de plus amples détails à ce sujet». A une question de savoir s’il n’est pas intéressé par les anciennes galeries algériennes voisines du Royal Hôtel, Mehri a répondu que s’il arrivait à les acquérir, il leur donnerait le même style que celui du Royal Hôtel. «Etant collectionneur de tableaux de grands maîtres, j’en ferai des galeries d’exposition des belles œuvres». A notre question de savoir s’il ne comptait pas créer un musée d’art à Oran, Mehri a répondu a déclaré que la question est à étudier. Avant de libérer son auditoire, Djilali Mehdri a fait visiter son somptueux établissement aux gens de la presse.