2e Biennale de dessin pour enfants de Beyrouth

Participation algérienne sous le couvert de l’association Le Libre Pinceau Le ministère de la Culture vient d’adresser un courrier à l’association Le Libre Pinceau la sollicitant à faire part de ses suggestions quant aux modalités pratiques pour une participation d’enfants algériens à la deuxième édition de la Biennale internationale de peinture pour enfants qui doit se dérouler le 7 décembre 2007 à Beyrouth. Une démarche, tout à l’honneur de l’association oranaise, qui témoigne du capital de considération qu’elle a pu gagner au gré de son dynamisme, sa contribution à la promotion des arts plastiques dans le pays et de son bilan d’activités fort éloquent. Les propositions de l’association, qui ont vraisemblablement reçu la caution du ministère, consistent en l’organisation d’un concours national de dessin pour enfants, sous le haut patronage de Mme la ministre de la Culture, supervisé par un jury désigné par Le Libre Pinceau, où l’on reconduira le règlement de la Biennale. La participation à la Biennale internationale de Beyrouth est ouverte aux enfants âgés entre 5 et 14 ans, répartis en trois catégories (5 à 9 ans, 10 à 14 ans et une troisième aux enfants handicapés de 5 à 14 ans) qui concourent avec une seule peinture et une liberté pour le choix du thème. Chaque pays est autorisé à participer avec 20 dessins et la date limite du dépôt des travaux est fixée au 1er octobre 2007. Des médailles ainsi que des attestations de participation récompenseront les lauréats de chaque catégorie. Rappelons que l’association Le Libre Pinceau, qui est domiciliée à la Maison de la culture Zeddour Brahim, compte déjà à son actif l’organisation de quatre concours nationaux de dessin pour enfants, chacun couronné par la tenue, à Oran, d’un Salon national de dessin où sont exposés les travaux des lauréats. Elle a, en outre, réussi l’exploit de faire participer, à son dernier concours, des enfants des 48 wilayas du pays et d’atteindre le chiffre de 10 000 participants pour l’ensemble de ses concours. Par ailleurs, l’association s’est investie dans le monde de l’édition. On lui doit plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’art, dont un dictionnaire.