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Le ministre refile la patate chaude aux recteurs



Le ministre de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, ne veut visiblement pas trop se mouiller à propos de la reprise des cours dans les universités, dans un contexte de recrudescence de la COVID19.Le ministre de l?Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, ne veut visiblement pas trop se mouiller à propos de la reprise des cours dans les universités, dans un contexte de recrudescence de la COVID19.
N'étant pas en mesure de trancher la question qui est directement liée à l'évolution de la situation nsanitaire du pays, le ministre a décidé de jeter la patate chaude aux recteurs. "La date de reprise des cours universitaire en Algérie relève du ressort des recteurs. Une prise de décision qui devra tenir compte de la condition épidémiologique propre à chaque wilaya et région", a-t-il déclaré lors de sa visite à Skikda selon l'APS.
Pour cause, le ministre a précisé, que la reprise "progressive", des cours universitaire s'effectuera dans le respect d'un "code hygiénique, voire un protocole sanitaire préventif". Ce protocole, dira-t-il, qui est établi en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, vise à "préserver la santé du corps académique". Abdelbaki Benziane avait pourtant annoncé, il y a quelques jours, que les étudiants allaient rejoindre les campus à partir du 23 août prochain et que la reprise des cours se fera "graduellement", au gré de l'évolution de la matrice épidémiologique. Il semble à priori que ces dates, ne seront pas respectées du fait que les chiffres des contaminations au coronavirus sont subitement repartis à la hausse ces derniers jours, tel qu'il serait trop risqué de rouvrir les campus. Bien qu'un dispositif préventif provisoire
a été mis en place par l'enseignement supérieur en prévision de la prochaine rentrée universitaire et qui impose de nombreuses restrictions pour garantir un "environnement d'étude sûr", la situation est plus préoccupante que jamais. Le travail de sensibilisation confié aux enseignements et la réduction des volumes horaires des cours (TD et TP) sont loin de garantir le risque zéro. Certes le nouvel emploi du temps universitaire a été sensiblement allégé avec des cours magistraux et des travaux dirigés réduits à une seule heure et que les travaux pratiques (TP) bénéficieront d'une heure
supplémentaire. Mais, le transport universitaire même avec "25 étudiants par autobus", risque de provoquer des "foyers" de COVID-19 dans les campus surtout pour les nouveaux bacheliers qui ne connaissent pas encorel'univers de l'université..
N'étant pas en mesure de trancher la question qui est directement liée à l'évolution de la situation nsanitaire du pays, le ministre a décidé de jeter la patate chaude aux recteurs. "La date de reprise des cours universitaire en Algérie relève du ressort des recteurs. Une prise de décision qui devra tenir compte de la condition épidémiologique propre à chaque wilaya et région", a-t-il déclaré lors de sa visite à Skikda selon l'APS.
Pour cause, le ministre a précisé, que la reprise "progressive", des cours universitaire s'effectuera dans le respect d'un "code hygiénique, voire un protocole sanitaire préventif". Ce protocole, dira-t-il, qui est établi en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, vise à "préserver la santé du corps académique". Abdelbaki Benziane avait pourtant annoncé, il y a quelques jours, que les étudiants allaient rejoindre les campus à partir du 23 août prochain et que la reprise des cours se fera "graduellement", au gré de l'évolution de la matrice épidémiologique. Il semble à priori que ces dates, ne seront pas respectées du fait que les chiffres des contaminations au coronavirus sont subitement repartis à la hausse ces derniers jours, tel qu'il serait trop risqué de rouvrir les campus. Bien qu'un dispositif préventif provisoire
a été mis en place par l'enseignement supérieur en prévision de la prochaine rentrée universitaire et qui impose de nombreuses restrictions pour garantir un "environnement d'étude sûr", la situation est plus préoccupante que jamais. Le travail de sensibilisation confié aux enseignements et la réduction des volumes horaires des cours (TD et TP) sont loin de garantir le risque zéro. Certes le nouvel emploi du temps universitaire a été sensiblement allégé avec des cours magistraux et des travaux dirigés réduits à une seule heure et que les travaux pratiques (TP) bénéficieront d'une heure
supplémentaire. Mais, le transport universitaire même avec "25 étudiants par autobus", risque de provoquer des "foyers" de COVID-19 dans les campus surtout pour les nouveaux bacheliers qui ne connaissent pas encorel'univers de l'université..
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