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Vers l'éradication du marché parallèle des devises




Le marché noir de devises quifait office depuis des années de "véritable bourse parallèle" est appelé à disparaître et que le gouvernement travaille actuellement à des mesures allant dans ce sens. C'est cequ'a affirmé le ministre des Finances, Aymane Benabderrahmane, lors de son passage sur une chaine tv satellitaire.Le marché noir de devises quifait office depuis des années de "véritable bourse parallèle" est appelé à disparaître et que le gouvernement travaille actuellement à des mesures allant dans ce sens. C'est cequ'a affirmé le ministre des Finances, Aymane Benabderrahmane, lors de son passage sur une chaine tv satellitaire.
Cette annonce surprise a pour but d'assécher le marché noir des devises et d'éviter l'hyperinflation qui a ravagé l'économie du pays. Car, il devientencombrant à mesure que grossissent les sommes qui y sont échangées. Quant aux dispositions, qui montrent cette volonté de donner un coup de pied dans la fourmilière du marché noir des devises, le ministre des Finances est, cependant, resté vague quant à la nature de ces mesures et aux moyens à employer pour venir à bout de ce marché informel.
Mais, il s'agirait vraisemblablement de reconsidérer certains volets de la politique de change, au vu de la réglementation sur les opérations de change qui a été adoptée récemment. En effet, la Banque d'Algérie (BA) a établi, fin mars dernier, un système concernant les opérations en devises où les banques et les établissements financiers sont autorisés à intervenirdans le cadre d'un nouveau règlement. Ce dernier prévoit l'introduction de l'activité en matière d'opérations de change en devises des intermédiaires agréés, à savoir les banques et autres établissements financiers à caractère non bancaire. L'Etat semble ainsi vouloir mettre en place un marché animé de la devise, avec des règles claires et justes. Si ce marché arrive à mobiliser de la devise et à redonner de l'élan à la monnaie nationale, le marché parallèle pourrait alors disparaître de lui-même.
C'est peut-être ce à quoi fait allusion le ministre des Finances. Denombreux rapports du Fonds monétaire nternational (FMI) énoncent des recommandations étaillées sur la façon dont le ays peut résorber le marché informel.L'institution estime, par exemple, que "l'ajustement progressif du taux de change officiel, le relèvement des plafonds indicatifs des montants de devises que les voyageurs peuvent emporter et l'assouplissement des restrictions aux mportations pourraient réduire l'ampleur du marché parallèle, mais que ces mesures ne suffiraient pas à l'éliminer". De son côté, la Banque africaine de développement (BAD) expliquait, dans son dernier rapport,qu'en Algérie, "le marché de change parallèle fait de bonnes affaires grâce à l'important différentiel qui existe entre lescours officiels et les cours parallèles".
Cette annonce surprise a pour but d'assécher le marché noir des devises et d'éviter l'hyperinflation qui a ravagé l'économie du pays. Car, il devientencombrant à mesure que grossissent les sommes qui y sont échangées. Quant aux dispositions, qui montrent cette volonté de donner un coup de pied dans la fourmilière du marché noir des devises, le ministre des Finances est, cependant, resté vague quant à la nature de ces mesures et aux moyens à employer pour venir à bout de ce marché informel.
Mais, il s'agirait vraisemblablement de reconsidérer certains volets de la politique de change, au vu de la réglementation sur les opérations de change qui a été adoptée récemment. En effet, la Banque d'Algérie (BA) a établi, fin mars dernier, un système concernant les opérations en devises où les banques et les établissements financiers sont autorisés à intervenirdans le cadre d'un nouveau règlement. Ce dernier prévoit l'introduction de l'activité en matière d'opérations de change en devises des intermédiaires agréés, à savoir les banques et autres établissements financiers à caractère non bancaire. L'Etat semble ainsi vouloir mettre en place un marché animé de la devise, avec des règles claires et justes. Si ce marché arrive à mobiliser de la devise et à redonner de l'élan à la monnaie nationale, le marché parallèle pourrait alors disparaître de lui-même.
C'est peut-être ce à quoi fait allusion le ministre des Finances. Denombreux rapports du Fonds monétaire nternational (FMI) énoncent des recommandations étaillées sur la façon dont le ays peut résorber le marché informel.L'institution estime, par exemple, que "l'ajustement progressif du taux de change officiel, le relèvement des plafonds indicatifs des montants de devises que les voyageurs peuvent emporter et l'assouplissement des restrictions aux mportations pourraient réduire l'ampleur du marché parallèle, mais que ces mesures ne suffiraient pas à l'éliminer". De son côté, la Banque africaine de développement (BAD) expliquait, dans son dernier rapport,qu'en Algérie, "le marché de change parallèle fait de bonnes affaires grâce à l'important différentiel qui existe entre lescours officiels et les cours parallèles".


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