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Hirak populaire Dans le sillage du mouvement populaire pour le départ du système : La diaspora estudiantine algérienne poursuit sa mobilisation



Hirak populaire Dans le sillage du mouvement populaire pour le départ du système : La diaspora estudiantine algérienne poursuit sa mobilisation
La communauté estudiantine algérienne en France s’implique de manière permanente dans le mouvement populaire enclenché depuis le 22 février pour le départ du système.

Ainsi, outre les activités, conférences et tables rondes, organisées dans différentes universités aussi bien dans la région parisienne que dans les autres villes, des milliers d’étudiants algériens participent, chaque dimanche, au rassemblement hebdomadaire observé à la place de la République, à Paris.

Les étudiants sont ainsi mobilisés pour réaffirmer leur soutien à la révolution de sourire. D’ailleurs, l’Union des étudiants algériens de France (UEAF) s’est, dès le début de la protestation populaire, impliquée dans le mouvement.

«La mobilisation pacifique et majeure du peuple algérien, à travers le territoire national, dénote de sa maturité politique et de sa pleine conscience des enjeux auxquels est confrontée la nation», lit-on dans l’une des déclarations de l’UEAF, qui ajoute que «le sursaut national face à l’humiliation et au mépris du pouvoir est un acte qui vient restaurer la dignité des Algériens», ajoute le même texte, qui exhorte à continuer la mobilisation pour une solution en dehors du régime actuel.

Aussi, dans un entretien accordé à ON-Media.fr, le président de l’UEAF, section Sorbonne Université, Soufiane Denane, a souligné la nécessité de l’élection d’une Assemblée constituante représentative, qui fera émerger la crème de la société algérienne.

Cette institution portera, a-t-il estimé, la lourde responsabilité de tracer les grandes lignes de la nouvelle République. «La question ne se pose pas en termes générationnels, mais entre ceux qui ont le pouvoir et qui ne veulent pas lâcher et ceux qui ne l’ont jamais eu et qui demandent, à travers la jeunesse, de le prendre pacifiquement», a-t-il martelé, tout en suggérant la désignation d’une instance présidentielle qui sera composée de personnalités technocrates intègres. «Ceux-là auront la responsabilité de présider l’État et un gouvernement de compétences nationales pour garantir la continuité de l’Etat, dont la pérennité est primordiale», a précisé M. Denane.

L’UEAF est aussi impliquée dans les actions du collectif «Libérons l’Algérie», qui appelle à des actions à Paris pour réclamer le départ du système en Algérie et l’instauration d’une période de transition, ainsi qu’à œuvrer à l’avènement de la démocratie, de l’Etat de droit et au passage à la nouvelle République.

Notons aussi que même dans d’autres villes de l’Hexagone, comme Montpellier, Nice et Lille, les étudiants algériens sont toujours mobilisés dans le sillage des actions de protestation enclenchées depuis le 22 février dernier pour le départ du système. Il en est de même aussi dans d’autres pays comme le Canada, les Etats-Unis d’Amérique (USA), la Belgique, l’Allemagne, entre autres, où la diaspora estudiantine algérienne a manifesté son soutien à la révolution en marche en Algérie.

Ainsi, avec les nouvelles technologies, les actions des étudiants algériens à travers les différents pays de la planète enregistrent une large diffusion, notamment via les réseaux sociaux. L’utilisation des nouveaux médias a, en effet, créé une grande proximité entre les étudiants scolarisés en Algérie et leurs camarades effectuant leurs études à l’étranger, particulièrement en France où il y a une forte communauté estudiantine algérienne.
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