Alerte au mildiou de la tomate

Quelques foyers ont été repérés dans le bassin maraîcher dans la région de Bouguirat. La phase d'alerte a donc été déclenchée par la Station régionale pour la protection des végétaux (SRPV). Les dégâts provoqués peuvent être importants et surtout se répandre très rapidement à d'autres régions.Un communiqué des Services régionaux de la protection des végétaux avec la collaboration de la Chambre d'agriculture de la wilaya de Mostaganem vient d'aviser tous les agriculteurs de suivre une stratégie de lutte contre le mildiou de la tomate pour tenter de sauver la récolte de saison. Quelques producteurs de ce légume sont inquiets et pour cause, des symptômes de mildiou sont apparus sur les plants y compris sur la tomate. Le mildiou a l'habitude de faire des ravages dans la wilaya de Mostaganem, donc, ce champignon demeure toujours vivace dans les esprits, et le revoilà qui réinvestit quelques exploitations agricoles. C'est à croire que les produits phytosanitaires utilisés sont inefficaces en tout cas, ils n'ont pas eu les effets escomptés.
A la faveur des conditions climatiques particulièrement propices, par l'alternance des averses et des éclaircies, voire des coups de chaleur culminant au-delà des 22°C, cette apparition, à trois où quatre semaines à peine des premières récoltes de la tomate, semble advenir au pire moment, risquant de compromettre la production tant attendue.
Le traitement était systématiquement effectué, conformément aux prescriptions des Services de la protection des végétaux. La soudaine attaque conjuguée à la hantise du désastre n'a pas tardé à susciter la panique. Le long des 122 km de côte de la Macta à Achaâcha, les champs de tomate s'étendent à perte de vue. Cette zone du littoral est gérée par des agriculteurs venus des régions de Chlef et de Tipasa et le résultat de la production de ce produit est plus que positif puisque les réalisations ont largement dépassé les prévisions. Compte tenu de l'apparition de quelques foyers dans la région de Bouguirat, la SRPV a décidé d'intensifier les contrôles des parcelles de tomate.
A. Bensadok

PROTECTION DE L'ENFANT
Les délits sur les enfants en nette baisse
Le bilan des constats d'échec en matière de protection de l'enfant est en nette baisse par rapport à la même période de l'année dernière dans la wilaya de Mostaganem.
Les services de police ont organisé, lundi dernier, une campagne de sensibilisation à la Maison de la culture pour prévenir les mineurs des dangers de la rue. Les élèves ont suivi avec attention les statistiques des différents cas de délits ou d'atteintes constatés au 1er juin 2019. Le service de la médecine légale a enregistré 15 cas d'agression sur les enfants sur 69 enregistrés en 2018. Un calcul rapide rend également les chiffres suivants : 33 cas recensés de différents délits dont 11 liés aux vols à l'étalage sur 77 cas enregistrés dans la même période en 2018. 50 cas de coups et blessures volontaires sont répertoriés à ce jour sur 111 cas enregistrés dans la même période en 2018.
Des délits aussi graves les uns que les autres et punis par la loi. Ces chiffres ne tiennent pas compte des cas non déclarés.
Le pire est que ces franges mineures souffrent en silence étant donné que 60% de ces abus sont perpétrés dans un cadre familial. Un mineur est défini selon le code pénal comme une personne âgée de moins de 18 ans.
A. B.