Hassiane Ettoual

Les riverains crient à l’insécurité «Nous vivons dans une insécurité quasi-totale, des cambriolages et des agressions sont régulièrement enregistrés», se sont plaint les habitants de Hassiane Ettoual, une bourgade sise à quelques dizaines de kilomètres d’Oran, qui dépend de la wilaya d’Oran et semble être, selon ces riverains, dépourvue des commodités de toute vie moderne. Des commodités dont l’absence est supportée par les riverains, toutefois ce qui «leur pèse», comme le souligne Mohamed, un habitant de ce village est «l’absence de la sécurité». En effet, selon notre interlocuteur, la localité de Hassiane Ettoual est de plus en plus insécurisée et dira donc que «de nombreux cas de cambriolage ont été enregistrés et nul ne peut laisser sa maison vide, la nuit». Un autre habitant de cette localité ajoutera «A la tombée de la nuit, tous rentrent chez eux de peur de se faire agresser. Il y a aussi une bande de malfaiteurs qui, profitant de l’absence des services de sécurité, sévit dans notre village». Il faut savoir que la localité de Hassiane Ettoual relève de la commune de Benfréha qui relève à son tour de la daïra de Gdyel. Il est à savoir que cette localité ne dispose ni de poste de police ni de gendarmerie et il faut le préciser qu’elle relève plus de la compétence de la gendarmerie. On apprendra auprès des riverains qu’en cas de difficulté, ils font appel à la brigade de la gendarmerie de Benfréha et ajouteront que, parfois, le temps d’appeler les gendarmes plus celui du déplacement, le mal est déjà fait. Ils avancent aussi que les quelques gendarmes dont dispose cette brigade ne peuvent leur être d’un grand secours, notamment durant la nuit. Ces riverains ont unanimement déclaré qu’ils demandent aux autorités compétentes de prévoir la réalisation d’un poste de police ou d’une brigade de gendarmerie dans leur localité. Ils demandent aussi que davantage de rondes des éléments de la gendarmerie nationale soient programmées dans cette localité et avancent qu’ils les sollicitent juste pour avoir le droit à la sécurité.   Hafida B.