Avant la rencontre, tout le monde était d'accord que cette finale allait être ouverte et que tout pouvait arriver. Mettez-vous à la place de Bouali et de Khezar. Voilà deux jeunes entraîneurs qui commencent à côtoyer la célébrité avec cette finale de coupe d'Algérie. Deux jeunes entraîneurs qui, pendant plusieurs semaines, étaient sous la pression de leurs entourages qui ne rêvent que de victoire, et peu importe la manière. Car l'histoire retient toujours le nom du vainqueur, les commentaires à propos de la manière s'estompant très vite. Dans ces conditions, pouvait-on exiger de leurs équipes d'être à... l'heure de l'Euro, c'est-à-dire produire du jeu et créer des occasions, surtout en finale ?
En première mi-temps, grâce à une meilleure occupation du terrain, les Tlemcéniens se sont créé beaucoup d'occasions, notamment par Djalit et Benmoussa, donnant beaucoup de soucis à Njeukam et à sa défense. Il faut dire que l'équipe de la JSMB était «coupée» en deux et c'est dans cet espace que les Widadis ont construit. Après un avertissement sous la forme d'un contrôle et d'une reprise de Belkheir, les poulains de Benali se sont fait surprendre par cette offensive sur le flanc gauche. Après le centre de Deghiche, Ghazi a rabattu vers Belkheir, qui a dévié le ballon de la tête vers Boukessassa, qui n'avait plus qu'à envoyer le ballon dans les filets de Gaouaoui. En l'occurrence, sans le «décrochage» de Boudjakji, l'ex-Mouloudéen se serait retrouvé en position hors-jeu. La différence de style a été plus prononcée entre le jeu élaboré des Béjaouis et celui des Tlemcéniens plus direct. On peut dire que Njeukam a eu plus de travail que Gaouaoui en raison de la lenteur des défenseurs de la JSMB. Le coach de la JSMB a pris l'initiative de changement de deux joueurs, imité dans les dernières minutes par Bouali. Sons conséquence au tableau d'affichage en dépit des opportunités des attaquants du Widad, obligeant Njeukam à des sorties de la surface. Ce scénario se répéta dans les prolongations, le gardien camerounais sauvant son équipe grâce à sa «lecture du jeu» qui commandait ses interventions des mains ou des pieds, lorsque le besoin s'en faisait sentir. Dans la série des tirs au but, Njeukam a confirmé et fait pencher la balance en faveur de son équipe. Bravo à la JSMB, mais le WAT n'a pas à rougir de cet échec. C'est la loi du football et le choix de Dame Coupe.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Adjal Lahouari
Source : www.lequotidien-oran.com