LE WALI DE TIARET S'ADRESSE AUX JOURNALISTES

La réaction du wali de Tiaret était attendue après un long silence et la goutte qui a fait déborder le vase a été cette instruction ?'énigmatique'' de la direction générale de la fonction publique laquelle a qualifié la profession de correspondant de presse comme étant un cumul de fonction pour les journalistes exerçant des fonctions au sein de l'administration. La première victime de cette instruction a été le correspondant d'Echourouk TV qui a été écarté de la cellule d'information et de communication de la direction d'éducation de Tiaret où il a été constaté une prise de bec via facebook. Ainsi, d'autres correspondants de presse ont été saisis pour quitter la fonction et être disponibles à leurs postes d'emploi. Une information qui a semé la panique chez certains, puisque la cellule d'information et de communication du cabinet du wali a été instruite de rendre compte au wali de toutes les informations liées aux journalistes, qu'ils soient collaborateurs, correspondants ou autres. La stricte application de l'instruction a semé beaucoup de zones d'ombre au sein de la corporation de la presse, qui connait quelques dysfonctionnements relatifs à la représentation... aucune association n'a réussi à ?'ranger'' les plumes et une timide action reflétée par le boycott des visites a été aperçue. Concernant les journalistes, ils ont dénoncé la rupture d'informations...encore zones d'ombre. Pour remédier à la situation et dresser une passerelle, le wali vient d'envoyer un communiqué définissant les tâches de journaliste et reconnaissant le droit d'informer et de s'informer, où il a qualifié la relation ?'d'étroite et de bonne'' en dénonçant certains comportements ?' je suis contre la plume servile'' et je n'ai jamais dicté à un journaliste le chemin à suivre, lit-on dans un communiqué de presse remis à notre rédaction.