Oran

BNA


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Le directeur régional de la Banque nationale d'Algérie (BNA) et représentant des banques et des établissements financiers, a annoncé, jeudi à Oran, qu'une réflexion est en cours pour la création de produits bancaires alternatifs, destinés à ceux qui ne conçoivent pas les intérêts. La mission des établissements financiers publics est de trouver des moyens de mobilisation des ressources financières publiques et privées au service de l'économie nationale et du développement local, a soulign é Abdelkader Tadja en marge d'une rencontre d'information sur les nouvelles dispositions contenues dans la Loi de finances complémentaire 2015. En matière d'application de la "conformité fiscale volontaire" stipulée dans la loi précit ée visant à canaliser les capitaux, il a signalé qu'une campagne de sensibilisation a été organisée pour expliquer cette mesure, former les agents chargés des clients et les chefs d'agences des banques publiques et attirer ceux qui désirent déposer leur argent. Dans cette optique, des instructions ont été données à tous les établissements financiers publics pour ouvrir des comptes aux opérateurs économiques et citoyens pour déposer leur argent dans les banques. L'opération de mise en conformité, lancée en août dernier, a connu une affluence de citoyens venus déposer leur argent en banque, a-t-on indiqu é. Le directeur régional des Impôts d'Oran, M. Khebbaz a indiqué, pour sa part, qu'un service a été ouvert à l'hôtel des finances de hai "Sidi El Hasni" à Oran pour accueillir et les explications nécessaires aux intéresses par la conformit é fiscale volontaire. Lors de cette rencontre, à laquelle ont assisté de nombreux opérateurs économiques d'Oran, des représentants de différentes banques publiques, M. Khebbaz a présenté des explications sur les facilités fiscales contenues dans la Loi de finances complémentaire 2015 dont celles concernant l'impôt sur le gain des sociétés. Cette journée d'information a été organisée au siège de la wilaya, à l'initiative de la Chambre du commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO) en collaboration avec la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), l'Association des banques et établissements financiers, sous l'égide du ministère des Finances.UNE MASSE MONETAIRE DE 700 À 800 MILLIARDS DE DINARS À BANCARISERPar ailleurs, le responsable d'une institution financière basée à Constantine a indiqué, avant-hier depuis Constantine qu'une masse monétaire détenue par les tenants du marché parallèle, évaluée, selon une estimation de la Banque d'Algérie, à "700 à 800 milliards de dinars", doit être bancaris ée. A cet effet, M. Boubakeur Benghallab, directeur régional du Crédit populaire algérien (CPA), a rappelé, dans une déclaration à l'APS en marge d'une rencontre d'information sur les nouvelles dispositions bancaires et fiscales de la loi de finances complémentaires (LFC), que ces dispositions de loi incitent les propriétaires de ces fonds à bénéficier de la conformité fiscale volontaire pour régulariser leur situation et se libérer définitivement des poursuites fiscales. Dans une intervention devant un parterre d'opérateurs économiques, de promoteurs et d'investisseurs, le directeur de wilaya des finances, Smail Hamaoui, a présenté, de son côté, les principales dispositions financières et fiscales de la LFC 2015, mettant l'accent sur les dispositions prises pour encourager l'investissement local et la production nationale. Le responsable a également souligné la portée économique du programme de la conformit é fiscale volontaire qui représente, selon lui, une opportunité pour les possesseurs des masses monétaires hors circuits bancaires de régulariser leur situation vis-à- vis de l'administration fiscale. Ce dispositif de loi exceptionnel qui a pris effet en août dernier pour prendre fin le 31 décembre 2016, offre aux détenteurs de fonds en liquide circulant dans le marché parall èle, de normaliser leur rapport avec le fisc "une fois pour toutes pour pouvoir ensuite jouir de leur argent en toute liberté à condition qu'ils respectent le circuit bancaire légal". Les dispositifs de la loi de finances complémentaires (LFC) garantissent aux détenteurs de capitaux versés dans des institutions bancaires et s'acquittant d'une taxe équivalente à 7 % du fonds déposé, de "ne plus être ultérieurement poursuivis par l'administration fiscale", a encore rappelé le même responsable, avertissant qu'au-delà de l'échéance pré- vue par cette loi (31 décembre 2016), le droit commun "reprendra sa place".


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