Affaire de détention et commercialisation de stupéfiants et port d’arme blanche

Le maintien de la peine de 10 ans demandé par le procureur Accusés dans une affaire de détention et commercialisation de stupéfiants et port d’arme blanche, les mis en cause K.O., B.S. et D.M. condamnés en première instance à la peine de dix ans de prison ferme ont comparu, hier, devant la cour d’appel d’Oran. Il y a deux mois, suite à un contrôle effectué par les éléments de la police, le dénommé B.S. est arrêté en possession d’un joint. La perquisition de son domicile s’est soldée par la découverte de l’équivalent de 10 g de kif. Questionné sur son origine, il donne le nom de K.O. Interpellé, ce dernier nie les accusations portées à son encontre, mais après perquisition de son domicile, les enquêteurs découvrent un kilo de kif. K.O. soutient alors que c’est un certain D.M. qui lui a remis le sac contenant le kif et qu’il devait seulement le garder. Arrêté, D.M. niera ces accusations. La fouille de son domicile fera découvrir aux policiers 40 grammes de kif. Ne pouvant plus nier, il affirmera qu’il est effectivement un dealer mais réfutera le fait que le kilo de kif trouvé chez K.O. lui appartienne. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a demandé le maintien de la première peine. La défense de B.S. a plaidé l’acquittement pour la commercialisation et les circonstances atténuantes pour la détention. Par ailleurs, l’avocat de D.M. a demandé les circonstances atténuantes, alors que celui de K.O. a plaidé l’acquittement pour manque de preuves tangibles contre son mandant. L’affaire a été mise en délibération. H.Y.