MEDEA Le transport scolaire pointé du doigt

Parmi les recommandations faites par lacommission de l'APW de Médéa, chargée de l'Education, de la Formation et desAffaires culturelles et sportives, lors de la première session ordinaire pourcette année 2007, figurent en bonne place celles relatives aux cantines. Eneffet, tout en mettant en exergue les efforts consentis d'année en année, aussibien par le ministère de l'Education nationale que par les collectivitéslocales de la wilaya de Médéa qui ont contribué à une amélioration indélébiledans ce domaine sensible de la restauration, cette commission n'a pas manquéd'attirer l'attention sur les besoins qui restent à satisfaire pour atteindrel'objectif tracé : mettre dans les meilleures conditions possibles les milliersd'écoliers, ceux des régions rurales plus particulièrement. Dans la mesure oùla wilaya de Médéa se caractérise par ses très grands espaces, notamment danssa partie sud. Ce qui se répercute bien évidemment sur l'emplacement de beaucoupd'écoles primaires par rapport aux groupes d'habitations. Les élèves devantparcourir, dans la plupart des cas, un minimum de dix kilomètresquotidiennement pour rejoindre les bancs de leurs classes. Ceci d'une part.D'autre part, les populations rurales font face, dans leur très grande majoritéà des conditions de vie très difficiles qui ne sont pas sans répercussionsnégatives sur les besoins de leurs enfants. Ainsi, concernant ces cantinesscolaires, avec 330 pour les 618 écoles primaires existantes durant l'annéescolaire 2005-2006, soit un taux de 53,39%, ce nombre est resté inchangé durantl'année scolaire actuelle alors que celui des écoles a augmenté de deux unités.Les écoles non pourvues de cantines étant actuellement de 290, soit un taux de47,78%. Le nombre des élèves bénéficiaires étant passé de 64.000 sur 107.264élèves scolarisés, pour toute la wilaya, en 2005-2006, soit un taux de 59,66% à72.000 sur 103.568 élèves scolarisés en 2006-2007, soit un taux de 69,51%. Unesituation qui a amené les responsables du secteur de l'Education, tout autantque la commission de l'APW concernée, à faire des propositions, pour lespremiers, et des recommandations pour la seconde, allant dans le sens del'ouverture de nouvelles cantines scolaires dans les régions rurales etnotamment les plus enclavées. Comme ils lancent un appel en direction descollectivités locales, les communes plus précisément et selon leurspossibilités, pour une aide dans les domaines des finances, du gaz butane, desproduits détergents et du transport. Sans oublier l'équipement adéquat descantines en matériel lourd surtout (cuisinières et fourneaux).