«Nous n'avons aucune préférence, le partiqui nous intéresse est celui qui est prêt à soutenir nos revendications lors dela prochaine APN», telles sont les paroles de M. Boulenouar Hadj Tahar, chargéde la communication et des relations au niveau de l'Union Générale desCommerçants et Artisans Algériens, ce mardi 1er Mai 2007, au niveau du siège dewilaya du RND.La présence du secrétaire général del'UGCAA M. Hadj Salah Souilah et de son chargé de la communication auprès duRND, entre dans le cadre d'une nouvelle politique de soutien aux candidats à ladéputation, sans tenir compte de la couleur politique de la liste. A Alger, lescommerçants se sont entendus avec le FLN, à Blida, c'est donc le RND, et, danschaque wilaya, selon le candidat tête de liste et sa disposition à accepter lesconditions proposées par l'union des commerçants. Le soutien des commerçants à tel ou telcandidat est ainsi assujetti à la promesse de soutenir les revendications del'union et qui s'articule autour de trois points essentiels : la révision dequelques lois commerciales, en particulier la multiforme touchant les intérêtsdes commerçants légaux (environ 1.240.000) ceux de l'état puisqu'une massed'argent énorme circule sans aucun contrôle ni paiement d'impôts, et, plusgrave encore «permet le blanchiment d'argent qui provient de crimes».Enfin, la troisième revendication descommerçants a trait en la proposition de création d'une commission nationale delutte contre le marché informel, constituée des ministères du Commerce, del'Intérieur, des Finances, du Transport, de l'Environnement et de la Santé. Cette commission sera chargée de coordonnerles efforts de tous pour éradiquer totalement le commerce informel. Une autreproposition est mise en relief par l'UGCAA pour la création d'un secrétariatd'état chargé du commerce afin de réguler les marchés algériens, surtout quenotre pays est sur le point d'adhérer à l'OMC et que cette adhésion oblige unemaîtrise sans failles du secteur commercial. «Même les éventuels investisseursétrangers regardent à deux fois avant de tenter l'aventure algérienne, de peurjustement de ce commerce parallèle qui n'obéit à aucune loi» selon leporte-parole des commerçants. Revenant à cette formule de deal entre l'Union etles partis, M. Boulenouar affirma « qu'ainsi nous espérons renverser la vapeuren rendant la décision à la société civile pour le choix des programmes et neplus la laisser en otage aux partis politiques».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tahar Mansour
Source : www.lequotidien-oran.com