Laghouat - Revue de Presse

Trêve rompue à Laghouat


Desservi par les lenteurs des démarches auprès du Trésor et des P et T pour pouvoir honorer les engagements pris par la direction de l?éducation lors d?une réunion tenue le 2 janvier et sanctionnée par un protocole d?accord cosigné par la direction de l?éducation et les représentants syndicaux (UGTA), le directeur de l?éducation se retrouve avec une grève sur les bras. Le non-versement des primes de rendement attendues pour samedi a suffi pour que le mouvement de grève déclenché par les enseignants du cycle secondaire soit suivi par ceux des cycles moyen et primaire, lesquels ont rejoint le mouvement en début d?après-midi. La grève a atteint un taux proche de 100 % au nord de la wilaya. Le gel de la grève du 5 du mois en cours et la trêve décidée par les syndicalistes ont été de fait rendus caducs. Le secrétaire de wilaya chargé de l?éducation (DGTA) a estimé que le mouvement en cours est légitime et a souligné que le mot d?ordre de grève prévu pour le 22 et 23 janvier est toujours en vigueur. A défaut de la satisfaction des revendications contenues dans le protocole d?accord, M. Bedjera, SG de wilaya (UGTA), souligne que « le durcissement est inévitable dès lors que certaines revendications ont trait à un passif qui n?a pas lieu d?être ». Parmi les revendications retenues par les syndicalistes, figurent en tête le règlement des arriérés de salaires des agents de sécurité et des enseignants et la question des rappels. Alors qu?un taux de suivi de 29% a été annoncé sur les ondes de la radio locale Essouhoub, les représentants des parents d?élèves, sans prendre de position, attirent l?attention des protagonistes sur les préjudices causés aux élèves, qui voient la durée des vacances prolongée. Il faut souligner que l?arrêt des cours observé par les enseignants de la 7e circonscription (Aflou) l?a été pour permettre aux enseignants de prendre part aux obsèques de leur collègue décédée vendredi dernier. Ils ont toutefois rejoint le mouvement en début d?après-midi. Alors que le wali a été sollicité pour régler ce conflit, il n?est pas certain que le versement des primes attendu pour aujourd?hui soit suffisant pour contenir la grogne.
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