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Belkhadem poursuit son périple électoral


Belkhadem poursuit son périple électoral
Dans une salle omnisports aux allures festivalières, où les enfants des Scouts se disputaient les places aux nombreux curieux, le FLN a présenté ses candidats, conduits par l'homme d'affaires El-Hedi Smaïn.
Le secrétaire général du FLN était, hier, dans les wilayas de Djelfa et de Ghardaïa dans le cadre de son marathon électoral.
Abdelaziz Belkhadem est allé défier Chérif Rahmani, l'un des membres fondateurs du RND, dans son propre fief. Contrairement aux autres wilayas, le patron du FLN s'est permis une petite halte à Aïn Ousséra, avant de gagner le centre-ville de Djelfa. Pourtant, dès que l'on accède à la première commune de la wilaya de Djelfa, la couleur est annoncée : des portraits géants de Chérif Rahmani sont déployés un peu partout sur les voitures, sur les devantures des magasins, sur les innombrables locaux transformés en permanence pour la circonstance. C'est que Chérif Rahmani, et avant lui, son oncle Ahmed Benchérif, ont, de tout temps, représenté Djelfa. N'empêche, le FLN, ne veut pas se présenter en victime expiatoire. Dans une salle omnisports aux allures festivalières, où les enfants des Scouts se disputaient les places aux nombreux curieux, le FLN a présenté ses candidats, conduits par l'homme d'affaires El-Hedi Smaïn.
Abdelaziz Belkhadem maintient son appropriation du programme du Président et rappelle, à plusieurs reprises, que son parti est majoritaire au gouvernement et au Parlement, tout en appelant l'assistance 'à comparer l'Algérie d'aujourd'hui à celle d'il y a dix ans'. Tout en affirmant que beaucoup a été fait, il reconnaîtra que beaucoup reste à faire. Il citera les grands projets réalisés et ceux prévus dans le plan quinquennal qui n'a toujours pas démarré. Belkhadem donnera un petit aperçu sur le programme électoral du FLN, précisant que le programme essentiel du parti était la déclaration du 1er Novembre 1954. Pour Belkhadem, 'les autres partis vendent des slogans, des espoirs et des mirages. Certains croient que l'on peut importer des expériences d'autres pays'. Belkhadem fustigera les chantres de l'intervention étrangère. 'L'année dernière, en janvier 2011, on incitait les enfants à se soulever, comme en Tunisie. Nos jeunes leur ont répondu : notre pays va bien. Laissez-nous en paix. Les ennemis de l'Algérie, après avoir échoué l'an dernier, ont réessayé, en septembre dernier à travers les réseaux sociaux (facebook et Tweeter) pour appeler à la révolte. Les jeunes leur ont répondu que l'Algérie ne braderait pas sa souveraineté, l'Algérie ne veut pas revenir au premier carré'.
Le patron du FLN martèle, là où il passe, que l'élection du 10 mai est un tournant décisif pour faire barrage aux tentatives de pousser le pays au pourrissement à l'intervention étrangère.
A. B.


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