JS Kabylie : les Canaris sans leur milieu à Constantine

Et, avec un calendrier qui est loin de celui que l'on espère en pareilles circonstances, les Kabyles se retrouvent, pour ainsi dire, dos au mur et sur les nerfs. Des nerfs plus que jamais à  fleur de peau, du fait de la tension qui est palpable. Même si Karouf et El Orfi ont voulu minimiser l'incident de mardi dernier, il n'en demeure pas moins que les joueurs et le staff connaissent des moments très difficiles. Karouf devra composer sans plusieurs joueurs et non des moindres qui pourraient bien affecter l'équipe, lorsque l'on sait que c'est pratiquement le milieu de terrain qui est décimé avec les blessures de Metref, Sedkaoui, la suspension de Tedjar et la petite forme de Camara, auxquels il y a lieu d'ajouter la suspension de Boulemdaïs et vous avez là le casse-tête chinois pour le coach Karouf. Un coach qui reste très optimiste et surtout très déterminé à  assurer le maintien de l'équipe. «Certes, le CSC ce ne sera pas du gâteau, mais nous avons les moyens de contrer cette équipe même chez elle où elle est très difficile à  manier pour n'avoir perdu que deux fois», soulignera Karouf qui pense aussi avoir les cartes nécessaires pour pallier les absences sus-citées. «Nous récupérons pour la circonstance Belkalem, mais nous allons faire en sorte de mettre en place un dispositif à  même de gêner et de contrarier cette équipe du CSC.» Une équipe du CSC drivée par l'ancien coach de la JSK, Rachid Belhout, qui a permis à  l'équipe de remporter son 5e trophée en coupe d'Algérie après pratiquement deux décades. C'est dire que ce dernier ne connaît que trop bien la maison kabyle pour faire en sorte de la contrer. Comme il y aura en face deux autres habitués de la maison kabyle, à  savoir Yacine Bezzaz et Mohamed Ziti qui ont porté les
couleurs de la JSK. Ainsi, les Kabyles se retrouvent au pied du mur. Et c'est là qu'on reconnaît le maçon.