Biskra

Qu'en dit Makri'



Comment renforcer le front intérieur' Le président du Mouvement pour la société et la paix(MSP) Abderezzak Makri, dont le parti a participé au processus politique d'édification des institutions, est revenu sur la transition économique et sociale. Dans une vidéo diffusée sur sa page facebook, portant sur son speech prononcé à Biskra, Makri a indiqué que «le vrai problème auquel fait face l'Etat algérien, aujourd'hui, est tout simplement le recul de la rente pétrolière et gazière». Du point de vue du chef du MSP, «l'Etat qui garde le monopole sur l'économie nationale, voit ses moyens financiers d'acheter la paix sociale se tarir progressivement...». Au yeux du responsable de cette formation islamiste, «les 17 milliards que l'Etat consacre aux transferts sociaux sont puisés dans les réserves de change, qui risque ainsi de s'assécher plus tôt que prévu». Il a argué sur sa lancée, que «la solution réside dans la bonne gouvernance et la concrétisation d'une réelle transition économique pour garantir la stabilité et le renforcement du front intérieur». Il perçoit le problème des subventions et des transferts sociaux sous l'angle d'une transition économique effective. «La question qui se pose est: l'Etat pourra-t-il continuer à assurer les transferts sociaux, comme auparavant'», a-t-il soutenu, rappelant que «pas moins de 17 milliards de dollars sont dépensés chaque année par l'Etat dans les transferts sociaux et la politique des subventions relatives à la santé, l'énergie, l'éducation et les produits de première nécessité». Pour lui, la stabilité, la pérennité et la poursuite des subventions sociales dépendent de plusieurs facteurs dont la capacité de l'Etat «à construire une économie productive et créatrice de richesse, à assurer la disponibilité des denrées alimentaires de base sur le marché, tout en éradiquant la flambée des prix et les pénuries, à réduire sa dépendance à l'égard des importations de toutes sortes de marchandises». «La réussite de la transition sociale envisagée par l'Etat, autrement dit la suppression des subventions généralisées aux produits de première nécessité, ne sera assurée, dit-il, que par «la multiplication d'entreprises économique dans les secteurs de l'agriculture, l'industrie, l'énergie, en mesure de créer des postes d'emploi et de proposer sur le marché des services et des produits à des prix raisonnables, sans porter atteinte au pouvoir d'achat des citoyens», a-t-il soutenu. Et d'ajouter: «Le citoyen qui peut subvenir aisément à ses besoins alimentaires, en énergie, en matière de soins, de l'éducation n'aura sans doute pas besoin de l'assistance de l'Etat». Pour rappel, tous les groupes parlementaires ont voté la suppression des subventions, dans le cadre de la loi de finances 2022, à l'exception de ceux du MSP.Les subventions généralisées sur les produits de base comme l'huile, le pain ou le lait, seront remplacées par des aides financières versées directement au familles dans le besoin, selon le gouvernement. «La suppression des subventions créera un chamboulement social majeur qui porte atteinte au pouvoir d'achat des citoyens sans mécanismes leur garantissant l'accès à une compensation monétaire», a dénoncé le MSP, dans un communiqué. Les modalités d'application de la loi, en particulier et la liste des produits concernés et les catégories de ménages ciblés, seront précisées ultérieurement. Certains responsables de formations politique qui ont accepté de rencontrer le chef de l'Etat ont évoqué la question relative à la levée des subventions.
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