Un militaire a été tué et deux autres blessés hier peu après 16 heures aux limites entre les wilayas de Béjaïa et Tizi Ouzou où une opération de ratissage est menée depuis quelques jours, apprend-on de sources sécuritaires. Les victimes de l'attentat qui faisaient partie d'une patrouille des forces de sécurité, qui participaient à l'offensive de l'ANP contre les maquis coincés entre Zekri et Beni Ksila, soupçonnés d'abriter des caches de repli des irréductibles du GSPC, ont été surprises par l'explosion d'une bombe enfouie sous terre pour freiner la progression des militaires dans cette dense forêt qui s'étale sur plusieurs dizaines d'hectares entre les deux wilayas précitées. Durant la matinée d'hier, les bombardements ont redoublé d'intensité. Depuis quelques jours, des terroristes ont été signalés dans la région fuyant le nouveau maillage sécuritaire en Kabylie. Les monts de Zekri (70 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou) seraient pris par les irréductibles du GSPC comme lieux de repli, selon des sources au fait de la chose sécuritaire en Kabylie, du fait de leur proximité avec les denses forêts de Yakouran (Tizi Ouzou) et Akfadou (Béjaïa). Et l'opération de ratissage pourrait s'étaler sur plusieurs jours, selon nos sources, au vu de l'impressionnant dispositif mis en place depuis une semaine et renforcé depuis hier. Selon des sources proches des forces engagées dans cette opération, on soupçonnerait la présence parmi les terroristes ciblés par les bombardements d'hier de l'émir de Beni Ksila qui serait derrière les attaques ayant ciblé les forces de sécurité dans cette région il y a quelques jours. Hier après-midi, l'opération se poursuivait toujours.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Naït Ali H
Source : www.lequotidien-oran.com