Le P/APC de Béjaïa après sa suspension par le wali
« On a trouvé en moi le parfait bouc émissaire » Boualem Madi a tenu à ne pas quitter son bureau de président d?APC après la suspension décidée par le wali, avant d?y recevoir la presse pour « quelques mises au point ». « Franchement, le wali est de mauvaise foi, il sait que nos services ont procédé à l?entretien des avaloirs, sinon pour le fameux curage des oueds, les services de l?hydraulique au niveau de la wilaya sont les plus à blâmer, s?il vérifie qu?il y a bel et bien négligences à ce niveau. » M. Madi veut ainsi démonter le grief principal sur lequel avait reposé la sanction du wali. Il défend en effet que l?entretien des oueds est une tâche dévolue à la direction de l?hydraulique au niveau de la wilaya. « Nos services interviennent, certes, pour quelques travaux de nettoyage, mais sans plus. Au demeurant, la commune n?a pas les moyens de mener ce genre d?entreprises », objecte-t-il, en affirmant que toute l?enveloppe votée pour le chapitre au niveau de la commune a été consommée. Il y a lieu de signaler, à ce propos, qu?un programme spécial, devant tourner avec une enveloppe de 350 millions de dinars et être mené conjointement par l?APC et la wilaya, avait été annoncé en septembre dernier. Il comporte la proposition de procéder au curage de trois oueds au niveau de la commune, mais l?option a été rejetée par les services de la wilaya, à en croire M. Madi. « Les autorités avaient besoin d?un bouc émissaire pour lui faire porter la responsabilité des inondations et désamorcer la colère grandissante des citoyens », conclura le désormais ex-président de l?APC de Béjaïa, dont le mandat devait expirer, de toute façon, dans quatre semaines.
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Slimani
Source : www.elwatan.com