Béjaia - Parc et sites naturels, zone humides

Lac Tamelaht (Béjaïa) - Vers le classement du site



Lac Tamelaht (Béjaïa) - Vers le classement du site


Le classement du lac Tamelaht, sis à Sidi Ali Levhar, à l’est de chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, devrait intervenir d’ici la fin de l’année en cours.

«En février, nous nous sommes fixés la date du 31 décembre 2021 pour atteindre l’objectif du classement du lac Tamelaht», a déclaré le directeur de l’environnement lors de la récente célébration de la Journée mondiale de l’environnement, avant d’appeler le mouvement associatif et les citoyens de prendre conscience de l’importance de ce site.

La procédure de son classement a été prise en charge par une commission depuis 2018.

La nécessité de classement du lac Tamelaht a été réitérée avec insistance la même année, lors de la célébration officielle de la Journée mondiale de l’eau. Quatre ans plus tard, le processus de classement de ce site qui était en cours à ce moment-là, comme il a été annoncé alors à El Watan par Aomar Khaber, directeur général du Commissariat national du littoral (CNL), semble enfin se libérer du système bureaucratique par lequel opère les commissions chargées de ce dossier.

Le lac devait, en effet, être classé, ne serait-ce que par un arrêté du wali, afin de doter cette zone d’une protection juridique et de moyens conséquents pour l’entretien et la préservation du site et des structures de sa protection.

Pour rappel, en avril 2018, un projet de réhabilitation et de reconstitution du cordon dunaire et du réaménagement de la périphérie du lac Tamelaht a été engagé par une équipe d’ingénieurs du CNL, qui dépend du ministère de l’Environnement et des énergies renouvelables.

Le but était de reconstituer l’écosystème dégradé de ce site de 21 ha et distant de 50 m de la mer, le premier à l’échelle de la wilaya en termes de superficie. Mais, cette opération visait juste à limiter les dégâts sur ce site hyper sensible à l’aide de l’installation des brise-vent (des ganivelles), ainsi que la plantation de quelque 1.200 plantes fixatrices des dunes, appelées oyat et qui étaient cultivées au niveau de la pépinière de la Conservation des forêts de Béjaïa et l’éradication des dépotoirs sur la plage et au niveau de la périphérie du lac.




Photo ajoutée par Akar Qacentina pour illustration de l'article

Nouredine Douici


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)