Béjaia - Ecologie

La richesse écologique et touristique menacées


La richesse écologique et touristique menacées
La situation écologique à Béjaïa est devenue un sujet de discussion quotidien des citoyens. L’on ne cesse de monter au créneau, de s’exprimer et sensibiliser sur la situation jugée « des plus que catastrophique ». « Ne jetez pas d’ordures », « interdit de jeter vos déchets », « veillez garder les lieux propres », écrit-on dans différents murs de la ville pour inciter, entre autres, son frère à donner une image touristique à la région, jadis connue par sa détermination économique et intellectuelle.
A ce sujet, il est à rappeler de la catastrophe qu’ont subie les rivières. Oued Aguerioune par exemple, de Bordj Mira jusqu’a Souk El Tenine, représente un danger certain à l’environnement et à la santé des riverains du fait qu’il soit transformé en une décharge sauvage. Une grande quantité de déchets y sont quotidiennement déversé en plus des eaux usées et des margines engendrées par l'activité des huileries. Des associations à caractère écologique ont pour rappel interpelé les pouvoirs publics sur ce, mais aucune suite n’a été donnée. La cascade de Kefrida, l'un des sites touristiques les plus visités de la wilaya de Béjaïa, n’est pas en reste. Des habitants de kefrida, Taghzout continuent, faute de réalisation d’un projet d’assainissement, à déverser leurs rejets domestiques dans la nature en contaminant l’eau de cette cascade, interdite à la baignade suite aux résultats d’analyses, effectués en 2008 par les services de l’APC de Taskriout.
La rivière de la Soummam est aussi concernée. Elle est polluée par des eaux usées qui y sont déversées quotidiennement, dont la quantité est estimée à plus de 35.000 m3. Ainsi, la pollution industrielle, elle, découle généralement des huileries (bassins de décantation), des stations de lavage, des usines et des unités industrielles dépourvues d’un réseau de raccordement ou de stations d’épuration.
L’ordure ménagère n’est pas en reste. Les décharges continuent de prendre des proportions alarmantes, les centres d’enfouissement (CET) ayant eu écho « défavorable » auprès des citoyens qui s’en opposent souvent sous prétexte qu’ils ne seront pas pris en charge par les responsable et deviendront des dépotoirs, avec le temps.
D’autres cas font surface ces derniers mois. Une source sûre nous informe, « qu’une entreprise compte désormais implanter des cuves pour le stockage des huiles brutes au port de Béjaïa où est déjà installée une usine agroalimentaire ». A ce sujet, l’on apprend que des associations prévoient des protestations pour dénoncer les menaces sur l’environnement en général et la biodiversité marine en particulier. Le premier magistrat de la wilaya, n’est pas en reste. Il a pris en main certaines démarches pour s’y opposer. Ainsi, une entreprise de traitement et de transformation du goudron est implantée à Souk El Tenine, à quelques mètres seulement du quartier Tizi El Oued, dans la commune de Melbou. « La fumée des cheminées est sentie de loin et cause désormais des difficultés de respiration ainsi que des problèmes aux yeux », déclare des citoyens rencontré à Tizi El Oued.
Au far Gouraya et environs, des décharges sauvages prennent formes. Des associassions sont montés au créneau pour dénoncer cette énième catastrophe qui estiment-ils « doit prendre fin dans les plus bref délais pour, entre autres, permettre aux visiteurs de se sentir à l’aise dans des lieux touristiques propres et respectueux ».



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