Bejaia - Revue de Presse

Jeunes médecins dans le désarrois à Béjaïa


Les diplômes au placard Pour pallier les difficultés d?application des conditions de recrutement, il a été introduit de nouveaux critères de sélection. De jeunes médecins de la wilaya de Béjaïa sont en grogne. Leur exercice dans le secteur public, via la formule du préemploi ou moyennant conventions avec les secteurs sanitaires, s?est révélé sans utilité à l?occasion d?une récente opération de recrutement dans le secteur devant pourvoir 14 postes budgétaires. Leurs « états de service » ont été balayés par une circulaire de la direction générale de la Fonction publique qui reconnaît comme critère de sélection premier, la note obtenue en 6e année d?études de médecine. Ladite circulaire (n° 8 du 15 août 2007) a été émise pour pallier les difficultés d?application de certaines conditions de recrutement dans le large spectre de la Fonction publique, comme énoncé dans le document. Première remarque : les médecins en colère font savoir que le diplôme de docteur en médecine s?obtient au bout de sept ans, alors que le contenu de la circulaire tend à prendre la 6e année comme la dernière du cursus. Sinon, ce qui procure ce lourd sentiment d?injustice aux jeunes médecins, c?est de voir le travail fourni passer pour quantité négligeable lorsque arrive le moment tant attendu de postuler à une titularisation dans le corps des praticiens du secteur public. « L?encadrement des structures où nous avons exercé peut témoigner que nous avons travaillé comme tout autre médecin? Souvenez-vous de l?épisode de l?épidémie de l?angine blanche? Nous avons été mobilisés pour la circonstance et honnêtement, nous pensons avoir honorablement rempli nos contrats. Une note obtenue à un examen peut-elle définitivement renseigner sur la compétence et de l?engagement d?un médecin ? Et puis, pourquoi nous faire miroiter la perspective de la titularisation en nous proposant des contrats de préemploi ? », fulmine un membre du collectif. Se considérant comme des médecins « jetables », les protestataires craignent d?être définitivement pénalisés dans la mesure où les mêmes critères qui viennent de les disqualifier sont théoriquement reconduits pour les recrutements à venir. « Est-ce à dire que nous devons désormais reléguer nos diplômes au placard ? », s?interroge-t-on encore en contestant la pertinence d?un texte qui, s?adressant aux divers corps de la Fonction publique, ne prend pas en compte la spécificité de leur profession.
salut . . .
nacer - informaticien - béjaia, Algérie

07/11/2010 - 8123

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