Le premier bataillon de l?Association béjaouie pour la concertation et le développement (ABCD) s?est retrouvé à l?hôtel Chréa pour tenir sa première assemblée générale élective. C?est ainsi, tout naturellement, que cet aéropage de cadres d?entreprises, de syndicalistes, de juristes, d?entrepreneurs, d?hommes de culture, d?artistes, d?universitaires,?installe un exécutif en puisant, majoritairement, dans le noyau ayant posé la première pierre fondatrice de l?association. Les choses vont vite pour conjurer le syndrome de l?inactivisme qui s?empare de beaucoup d?associations, une fois passé l?engouement des premiers jours de leur création. En ce sens, les statuts sont déjà prêts, le dossier de l?agrément ficelé et un siège provisoire tout désigné. Il faut, dira le président pressenti, aller à un fonctionnement caractérisé par la rapidité, l?efficacité et l?endurance. Et comme le suggère sa dénomination, l?action de l?association portée par « des compétences issues de la plupart des quartiers de la ville dont le c?ur palpite pour Béjaïa », part d?un bilan critique : un développement anachronique de la cité (insalubrité, dégradation continuelle du cadre de vie). L?ABCD déterre une vieille devise : « Par le peuple et pour le peuple ». Entendre « agir en collaboration » avec les pouvoirs publics dans la gestion de la sécurité du citoyen, et en général, la participation au développement économique et social de la commune, « en activant et en soutenant des dossiers de projets générateurs de richesses » et dans l?amélioration du cadre de vie. Les textes de l?association situent une action en dehors de toute connotation politique ou groupe d?intérêt.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : R. Oussada
Source : www.elwatan.com