Algérie

Zones à risques d?inondation



44 « points noirs » recensés Chaque hiver de nombreuses rues de la capitale sont invariablement inondées durant les périodes de fortes précipitations. Des inondations qui ne manquent pas de provoquer de fortes perturbations au niveau de la circulation automobile et de bloquer parfois l?accès à certaines rues de la capitale. Les services de la wilaya d?Alger ont recensé 44 points inondables dans la capitale. Appelés « points noirs », ces zones comptent différentes rues et ruelles, mais aussi 13 oueds se trouvant dans différentes communes de la wilaya. Nos sources auprès de la wilaya d?Alger nous informent à ce sujet, que « certaines des rues inondables sont très fréquentées, telles que la rue Hassiba. La rue Tripoli (Hussein Dey) représente, quant à elle, un vrai casse-tête, car elle se situe au même niveau que la mer, ce qui rend l?évacuation des eaux une tâche des plus ardues ». De nombreux autres endroits nécessitent une attention toute particulière. Il s?agit, entre autres, du parking mitoyen avec la gare routière de Tafourah. Ce parking est, nous dit-on, particulièrement vulnérable aux inondations. A l?autre bout d?Alger, les automobilistes se plaignent des fréquentes inondations qui se produisent au niveau d?un rond-point se trouvant à la sortie ouest de la commune de Bordj El Kiffan. S?agissant des 13 oueds qui débordent régulièrement, nos sources indiquent que ces cours d?eau se trouvent à proximité de zones d?habitation. Il s?agit, dans la plupart des cas, d?habitations précaires et de bidonvilles. En d?autres termes, des constructions peu résistantes. Les inondations qui se produisent dans ces zones peuvent donc mettre en péril la vie des occupants de ces bidonvilles. L?épisode des inondations de Bab El Oued est assez édifiant à ce propos. « En 2001, l?oued de Tripoli a repris son cours et causé d?incommensurables dégâts. Des travaux ont été effectués sur l?ancien lit de l?oued pour éviter une catastrophe similaire, mais cette zone reste un point sur lequel toute l?attention doit être portée pour éviter que de nouvelles inondations se produisent », assurent nos sources. On nous informe, sur un autre plan, que des opérations visant à éviter les risques d?inondations au niveau des 44 zones sensibles, ont été entreprises par les autorités. Cependant, en raison de la complexité de ces opérations, les résultats ne devraient être concrets que dans quelques années. Il faut dire, par ailleurs, que la disparition continuelle des espaces verts dans la capitale n?arrange en rien les choses. Assurant la fonction des retenues d?eau naturelles, les espaces forestiers doivent impérativement être renforcés, notamment au niveau des nombreux reliefs de la capitale.
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