Algérie

Zidoria de Aïn Témouchent


Savoir tirer les conclusions Après la défaite du Zidoria de Témouchent jeudi dernier, à domicile, face à Béthioua sur le score de 1 à 0, que n’a-t-on pas entendu le président Chaïbi Nasreddine crier à qui voulait l’entendre que c’était sa dernière présence au stade, ce qui, bien sûr, laisse supposer que c’est la démission, dans un moment où les nerfs ont craqué après ce revers. La défaite et les problèmes financiers qui secouent cette équipe l’ont poussé à agir ainsi et on est sûr que si le Zidoria avait gagné cette rencontre, l’autre son de cloche qu’on aurait peut-être entendu serait d’où ramener l’argent pour payer la prime de match. Dans tous les cas de figure, c’est le désespoir. Un désespoir imputé au manque de moyens financiers et le club se trouve devant une crise aiguë à travers tous ces cris de détresse lancés par tous les dirigeants et qui semble beaucoup plus s’assimiler à une démobilisation. Serait-ce la défaite contre Béthioua qui a fait déborder le vase ou c’est une crise a «explosé» dans un «contexte» qui était propice ? Tous peuvent aller ensemble mais c’est le Zidoria qui est pénalisé en fin de compte et si pour parler de la défaite de ce jeudi contre Béthioua, les causes sont beaucoup plus profondes à moins d’invoquer que le moral des joueurs n’est pas en place à cause d’un problème d’argent et là ça devient une autre paire de manche. Une paire à qui il faut associer joueur et argent. On pourra toujours dire que la revendication est légitime mais même dans les pires moments, on sait toujours que lorsqu’un joueur entre sur le terrain, ce n’est certainement pas pour perdre car le courage de refuser de jouer pour un tel motif est plus grand qu’une victoire même si cela peut gêner tous les dirigeants. On ne peut pas jouer avec l’honneur d’un club quant on le porte pas dans son cœur. Et, c’est pour cette raison et beaucoup d’autres que parfois, il faut savoir perdre pour... gagner.


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