WAT : Bourahli « Je ne peux à moi seul régler le problème de l'attaque»

"Sentant cette grande confiance, j'ai décidé de venir au WAT les yeux fermés."
Bourahli enfin widadi, serait-on tenté de dire, vu que votre nom était cité dans les plans de la direction depuis deux ans déjà'
(Sourire.) C'est vrai que les contacts avec les dirigeants widadis ne datent pas d'hier, car cela fait deux ans déjà que la direction veut me recruter, sauf que je n'étais pas maître de mon destin, contrairement à cette fois-ci où j'ai signé au WAT dès la récupération de ma lettre de libération.
Vous avez donc finalement décidé de venir tenter le pari tlemcénien '
Effectivement, car j'ai senti une réelle volonté du président et de l'entraîneur de me recruter, et je ne vous cache pas que cela m'a fait vraiment chaud au c'ur. Sentant cette grande confiance, j'ai décidé de venir au WAT les yeux fermés.
Parlez-nous maintenant de votre courte expérience de six mois à l'ASO...
C'est une expérience très enrichissante où j'ai eu l'honneur de rejoindre les rangs du récent champion d'Algérie, sauf que j'ai eu des problèmes personnels avec l'entraîneur Saâdi. Sans rentrer dans les détails, c'est la seule chose qui m'a poussé à changer d'air au lieu de me contenter de chauffer le banc de touche.
Mais vous partez sans pour autant prendre part à la prestigieuse Ligue des champions. De quoi avoir forcément un goût d'inachevé'
C'est moi qui ai pris la décision de partir depuis un mois et demi ou deux, en tenant à récupérer ma lettre de libération, car je ne me sentais plus capable de poursuivre l'aventure à Chlef. Je voudrais ajouter une chose.
Allez-y...
J'ai déjà joué l'an dernier la coupe de la CAF avec le CA Batna, et j'avais certes envie de découvrir la Ligue des champions cette saison avec l'ASO, sauf que je n'étais plus à l'aise, et j'ai décidé de partir de mon propre gré au lieu de sortir par la petite porte.
L'équipe a souvent souffert d'un manque de réalisme offensif. Etes-vous capable de régler ce problème '
Sincèrement, Bourahli ne peut rien faire à lui seul. Le football est un sport collectif avant et après tout, et c'est grâce aux efforts de tout le monde qu'on pourra se montrer nettement plus efficaces à l'avenir, même si je sais que je dois apporter un plus concret à mon équipe.
Le public déjà se prend à rêver d'une association prolifique avec le Malgache André en pointe de l'attaque'
Pourquoi pas ' J'ai découvert depuis ma venue à Tlemcen, qu'il a un potentiel énorme. En plus, c'est le joueur qui est le plus proche de moi. Si on se sent très bien hors des terrains, alors pourquoi pas aussi sur le terrain à l'avenir '

Boudjemaâ, un seul émigré au final '
En effectuant le déplacement avec le reste du groupe à Tipasa, l'émigré Karim Boudjemaâ est déterminé à montrer ses qualités au staff technique, lui qui a déjà vécu une expérience enrichissante dans le championnat de Singapour avec à la clé un doublé coupe-championnat. Alors que la direction avait annoncé la probable arrivée de trois ou quatre émigrés pour des essais, Boudjemaâ pourrait être le seul durant ce stage bloqué à avoir de réelles chances de signer un contrat avec le WAT. A noter que le cas Kimouche est toujours en stand-by, même s'il y une forte probabilité de voir le jeune milieu de terrain partir à titre de prêt au SA Mohammedia ou l'ES Mostaganem, pour le reste de la saison.