Valorisation des produits du terroir

Sous le thème «Vulgarisation agricole, appui, conseil et bonnes pratiques agricoles», cette rencontre a débattu, par le biais de trois ateliers, de trois grands axes : vulgarisation, appui, conseil et bonnes pratiques agricoles.
La réflexion dans l’atelier vulgarisation recommande, entre autres, la création d’une chaîne thématique agricole, la valorisation des produits du terroir avec, bien sûr, la sensibilisation sur la valeur ajoutée, le conditionnement et les circuits de commercialisation. Elle préconise, par ailleurs, l’exploitation des ressources naturelles et des gîtes dans le cadre de l’écotourisme.
Le deuxième atelier considère que le passage à la modernité de l’agriculture algérienne, fixé par la politique du renouveau agricole et du renouveau rural, nécessite l’institutionnalisation de la fonction «conseil» parallèlement aux fonctions «communication et vulgarisation».
Enfin, le troisième atelier, convaincu que l’agriculteur est l’acteur principal, juge utile d’étudier l’éventualité de la création d’une cellule d’information au niveau des wilayas en vue de collecter, traiter et diffuser l’information technico-scientifique selon les spécificités des zones, en utilisant tous les moyens disponibles et ce, en fonction des besoins identifiés et adaptés aux conditions socio-pédago-économiques de la zone.
Le séminaire a regroupé, outre les chefs de bureau de vulgarisation représentant les 48 wilayas du pays, une quinzaine de spécialistes et professionnels de la communication et de la vulgarisation, des animateurs de développement rural, des cadres de Sociétés de gestion et de participation (SGP), de la Caisse de mutualité agricole (CNMA) et de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
Ce rendez-vous, présidé par Mohamed Khiati, directeur de la formation, de la recherche et de la vulgarisation (DFRV) au niveau du ministère de l’Agriculture, a pour objectif la valorisation des expériences de terrains liées aux bonnes pratiques agricoles. Il s’agit, en fait, de tenir compte des avis émanant des agriculteurs et découlant de leurs propres expériences en vue de l’élaboration d’une stratégie de formation et de vulgarisation, a tenu à nous expliquer Kefil Rabah, directeur de l’Institut de technologie moyen agricole et services (ITMAS) de Tizi Ouzou.
Nasreddine Kazi Aoual, directeur de la gestion des forêts (DGF), précise qu’«il s’agit de vulgariser tant les méthodes que les moyens mis au service de la modernisation dans le monde agricole afin que le renouveau agricole entraîne le renouveau rural. Le plus important est de comprendre le fonctionnement de l’unité de base, à savoir l’exploitation agricole, afin de l’accompagner dans la décision et l’action».