Algérie - Revue de Presse

« Ce ne sera pas notre dernier mot si... » « Nous avons déposé nos revendications et ce ne sera pas notre dernier mot si elles ne sont pas prises en considération. » C?est ce que nous a déclaré le président de la commission nationale des corps communs et travailleurs qualifiés de l?Union nationale du personnel de l?éducation et de la formation (UNPEF), Bahari Sid-Ali, hier, quelques heures après le sit-in effectué devant le Palais du gouvernement. Selon notre interlocuteur, environ 200 travailleurs étaient présents, venus de différentes régions du pays, pour cette première action de revendication. Le représentant de cette catégorie de travailleurs nous précisera qu?en l?absence de réactions de la part de la tutelle, un autre sit-in sera organisé, cette fois, devant la Présidence. « Nous irons jusqu?à la grève, et la grève de la faim s?il le faut », ajoute-t-il. Pour rappel, les raisons de la colère sont dues à « l?exclusion et la marginalisation » du ministère de tutelle vis-à-vis de ces travailleurs. La principale revendication exigée est d?ordre salariale. M. Bahari nous explique à ce propos que certains employés, dont les gardiens d?écoles, touchent un salaire bien inférieur au SNMG et souvent ne sont jamais titularisés. Et parmi les principales requêtes de ces travailleurs, l?intégration des travailleurs gestionnaires dans le corps du personnel éducatif, selon les décrets exécutifs 89/224 et 89/225, datés du 5/12/1989, relatifs aux corps communs ; ainsi que la consécration au droit à la promotion et à l?aptitude, conformément au décret exécutif 85/59, daté du 23/05/1985. Les autres revendications concernent l?intégration des agents de la prévention et de la sécurité parmi les employés du secteur de l?éducation nationale, la réduction du volume horaire hebdomadaire des différents agents et la mise en place de primes de risques, dont celle des produits chimiques et celle de nuisance, avec un suivi médical professionnel obligatoire pour tous les travailleurs. M. Bahari conclut sur un point que la tutelle semble complètement occulter, à savoir que le secteur de l?éducation ne concerne pas seulement les enseignants et les proviseurs, mais aussi tous les autres travailleurs qui sont tout aussi indispensables, tels que les gardiens.
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