Algérie

Unité de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc


Les capacités passeront à 500.000 m3/jour Selon une source parlementaire qui cite des sources responsables du ministère des ressources en eau, les capacités de la future unité de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc, initialement fixées à 200.000 m3/jour viennent de passer à 500 000 m3/jour. «La décision de ce méga-projet a été prise il y a un mois, par le Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika en personne, lors de la rencontre-bilan tenue avec le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal, qui a, à son tour, informé les membres de la commission des finances, en marge de la réunion sur la loi de finances complémentaire 2006», révèle M. Bouras, député RND, lors d’un entretien téléphonique avec La Voix de l’Oranie.Cette information a été également confirmée par les services de la direction de l’hydraulique de la wilaya d’Oran qui déclarent avoir reçu une décision dans ce sens émanant du département de M. Sellal. Dans ce contexte, nous apprenons qu’une importante délégation composée de représentants du ministère de l’Energie et des Mines, de responsables de l’Algérian Energy Company ( AEC), de l’Agence nationale des barrages, de l’Agence nationale des ressources hydriques et des responsables centraux l’ADE, se rendra samedi prochain dans la capitale de l’Ouest pour effectuer une visite de prospection sur les lieux et déterminer une fois pour toutes l’emplacement du site sur lequel devrait être édifiée cette grande usine de dessalement d’eau de mer, qui sera conçue selon le système d’osmose inverse. Cette usine est considérée comme l’une des plus importantes d’Afrique et peut-être aussi importante que celles du Moyen-Orient, notamment avec la nouvelle décision prise pour l’augmentation de ses capacités de traitement jusqu’à 500 000 m3/jour. Ces capacités supplémentaires ne peuvent que réduire le déficit hydrique que connaît la ville d’Oran et le spectre de la pénurie, notamment avec le risque de sécheresse qui plane sérieusement sur la région. Ce projet, confié au ministère des Mines et de l’Energie, risque de connaître un certain retard vu le temps nécessaire pour la préparation, une nouvelle fois des dossiers de présélection des investisseurs. Une appréhension doublée d’ailleurs par le fait que le projet de réalisation du système de transfert Mostaganem -Arzew- Oran,( MAO), qui garantira un volume d’environ 300.000 m3/jour pour l’alimentation en eau potable de la ville d’Oran, connaît lui aussi des problèmes qui risquent de retarder sa livraison, notamment avec le conflit qui persiste entre le groupement d’entreprises Germano-Turc. Il importe de souligner que le groupement d’entreprises algériennes dénommé KGC(publique et privée), réalise une partie de ces ouvrages alimentés à partir du barrage de Cheliff, Kerrada et Sidi Bel-Abbès, dont le lot numéro 3, à savoir un réservoir à Oran d’une capacité de stockage de 100 000 m3, un réservoir à Mostaganem d’une capacité de 120 000 m3, et une adduction sur plus de 90 km de 2 mètres de diamètre. Oran, a toujours connu le rationnement de l’eau, néanmoins, avec la réalisation de ces importantes infrastructures, elle ne connaîtra plus le stress hydrique pour au moins un vingtaine d’années, avancent les spécialistes. Une perspective plutôt satisfaisante grâce au programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a mis en place, dès le début de son investiture, une nouvelle politique de l’eau publique dans le cadre du développement durable et une stratégie de nature à mettre à l’abri le pays de catastrophes éventuelles comme la sécheresse.
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