Une politique de l'Etat et non des gouvernements

Rebelote pour les relations algéro-françaises ' Faudrait-il perpétuer les histoires issues de l'Histoire et les placer toujours dans une situation qui interdit ce qu'on appelle un partenariat d'exception '
C'est d'ailleurs quoi un partenariat d'exception quand on n'en définit pas les composantes ' Les deux pays auront tout à perdre si les mêmes seraient reconduites. La question du Mali avec la recommandation faite par la France d'opérer militairement dans ce pays, tout comme cela a été fait en Libye et tout comme cela sera réitéré éventuellement en Syrie, aura démontré que la vision française est devenue la vision de l'Etat et non celle des pouvoirs en place qui se succèdent. Dans ces conditions, quelle pourrait être la marge de négociation entre les deux pays si la gauche ne faisait que reconduire la position de la droite ' L'Algérie qui est voisine du Mali ne voudrait pas que dans la région à laquelle elle est intégrée les conflits internes donnent lieu à des interventions militaires étrangères , c'est-à-dire extra-maliennes, qui ont pour conséquence l'instauration fatale d'un chaos durable. Quels problèmes auront pu être solutionnés par les armes en Irak, en Libye et ailleurs ' Ce sont bien les interventions militaires étrangères en Libye qui ont aggravé la situation dans la région sahélo-saharienne qui se trouve inondée d'armes en quantité et qualité à partir de ce pays. Alors, quels que soient les problèmes (car il n'y a que des problèmes) qui auront à être posés sur la table des discussions algéro-françaises, celui qui est le plus d'actualité concerne la vision française de la nature des moyens à mettre en 'uvre pour solutionner la question du Mali. Que recherche la France plus particulièrement dans cette région quand elle veut imposer une intervention militaire au Mali '