Algérie

Une nouvelle ère ' Relations algero -françaises



Une nouvelle ère '                                    Relations algero -françaises
Tout porte à croire que les relations algéro-francaises sont à l'orée d'une nouvelle ère. En attestent les échanges épistolaires entre les deux présidents. En effet, Abdelaziz Bouteflika et François Hollande ont tous deux exprimé leur volonté d'écrire une nouvelle page dans les relations par trop tumultueuses entre les deux pays. " Les relations entre l'Algérie et la France ont précédé la période coloniale qui a marqué plus particulièrement notre histoire commune et laissé des traces durables chez nos deux peuples".
Tout porte à croire que les relations algéro-francaises sont à l'orée d'une nouvelle ère. En attestent les échanges épistolaires entre les deux présidents. En effet, Abdelaziz Bouteflika et François Hollande ont tous deux exprimé leur volonté d'écrire une nouvelle page dans les relations par trop tumultueuses entre les deux pays. " Les relations entre l'Algérie et la France ont précédé la période coloniale qui a marqué plus particulièrement notre histoire commune et laissé des traces durables chez nos deux peuples".
Les blessures qui en ont résulté pour les Algériens sont profondes, mais nous voulons, comme vous, nous tourner vers le futur et essayer d'en faire un avenir de paix et de prospérité pour les jeunes de nos pays. Il est temps pour cela d'exorciser le passé en en faisant ensemble, dans des cadres appropriés, un examen lucide et courageux qui contribuera à renforcer nos liens d'estime et d'amitié», a écrit le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à son homologue français, François Hollande, à l'occasion de la fête nationale française. Dans ce message le président Bouteflika exprime son « entière disponibilité à 'uvrer de concert au raffermissement des relations, de la coopération et du dialogue, en vue d'établir un partenariat qui s'appuie sur les potentialités que recèlent nos deux pays et qui puisse répondre aux aspirations de nos deux peuples ». Le chef de l'Etat fait référence dans son message à l'histoire commune. Une histoire incontournable qui constitue, il faut le dire, le n'ud gordien de tout développement des relations bilatérales car ces dernières sont largement tributaires de ce passif historique. Abdelaziz Bouteflika invite à ce propos son homologue français à faire preuve de « lucidité et de courage » pour « exorciser » le passé. Mais Bouteflika évoque aussi la nécessité de le faire de manière commune dans « des cadres appropriés ». Les relations entre Alger et Paris connaissent souvent des tensions. Ces dernières sont exacerbées par leurs divergences sur la manière, la meilleure, de « solder » le lourd contentieux lié à la présence coloniale française en Algérie. Si les autorités algériennes ont toujours souhaité que la France reconnaisse ses crimes commis en Algérie et présente par conséquent ses excuses au peuple algérien, les Français ont toujours opposé une fin de non recevoir à ces demandes. L'ex-président français, Nicolas Sarkozy, a, à maintes reprises, dit non à cette revendication algérienne tout en invitant les Algériens à regarder vers l'avenir et non vers le passé. Pis, le Parlement français a voté une loi glorifiant le colonialisme ce qui n'a pas, à l'évidence, manqué de susciter la colère des Algériens. Du côté algériens des députés issus notamment du FLN ont tenté de faire passer une loi criminalisant le colonialisme. C'est dire que des deux bords de la Méditerranée l'histoire commune est un facteur qui pèse lourd dans la balance. Beaucoup d'observateurs estiment qu'avec l'élection de François Hollande les relations entre les deux pays risquent fort bien de connaître une nouvelle trajectoire, car le nouveau locataire de l'Elysée apporte avec lui une nouvelle approche. « La France considère qu'il y a place désormais pour un regard lucide et responsable sur son passé colonial si douloureux et en même temps un élan confiant vers l'avenir », a indiqué François Hollande dans un message adressé au président Bouteflika à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. En tout cas cela se confirmera en automne prochain lors de la visite que compte effectuer en Algérie François Hollande. Une visite pour laquelle les préparatifs vont bon train et c'est dans ce cadre que s'inscrit la visite à Alger qu'effectue à partir d'aujourd'hui le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
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Les blessures qui en ont résulté pour les Algériens sont profondes, mais nous voulons, comme vous, nous tourner vers le futur et essayer d'en faire un avenir de paix et de prospérité pour les jeunes de nos pays. Il est temps pour cela d'exorciser le passé en en faisant ensemble, dans des cadres appropriés, un examen lucide et courageux qui contribuera à renforcer nos liens d'estime et d'amitié», a écrit le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à son homologue français, François Hollande, à l'occasion de la fête nationale française. Dans ce message le président Bouteflika exprime son « entière disponibilité à 'uvrer de concert au raffermissement des relations, de la coopération et du dialogue, en vue d'établir un partenariat qui s'appuie sur les potentialités que recèlent nos deux pays et qui puisse répondre aux aspirations de nos deux peuples ». Le chef de l'Etat fait référence dans son message à l'histoire commune. Une histoire incontournable qui constitue, il faut le dire, le n'ud gordien de tout développement des relations bilatérales car ces dernières sont largement tributaires de ce passif historique. Abdelaziz Bouteflika invite à ce propos son homologue français à faire preuve de « lucidité et de courage » pour « exorciser » le passé. Mais Bouteflika évoque aussi la nécessité de le faire de manière commune dans « des cadres appropriés ». Les relations entre Alger et Paris connaissent souvent des tensions. Ces dernières sont exacerbées par leurs divergences sur la manière, la meilleure, de « solder » le lourd contentieux lié à la présence coloniale française en Algérie. Si les autorités algériennes ont toujours souhaité que la France reconnaisse ses crimes commis en Algérie et présente par conséquent ses excuses au peuple algérien, les Français ont toujours opposé une fin de non recevoir à ces demandes. L'ex-président français, Nicolas Sarkozy, a, à maintes reprises, dit non à cette revendication algérienne tout en invitant les Algériens à regarder vers l'avenir et non vers le passé. Pis, le Parlement français a voté une loi glorifiant le colonialisme ce qui n'a pas, à l'évidence, manqué de susciter la colère des Algériens. Du côté algériens des députés issus notamment du FLN ont tenté de faire passer une loi criminalisant le colonialisme. C'est dire que des deux bords de la Méditerranée l'histoire commune est un facteur qui pèse lourd dans la balance. Beaucoup d'observateurs estiment qu'avec l'élection de François Hollande les relations entre les deux pays risquent fort bien de connaître une nouvelle trajectoire, car le nouveau locataire de l'Elysée apporte avec lui une nouvelle approche. « La France considère qu'il y a place désormais pour un regard lucide et responsable sur son passé colonial si douloureux et en même temps un élan confiant vers l'avenir », a indiqué François Hollande dans un message adressé au président Bouteflika à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. En tout cas cela se confirmera en automne prochain lors de la visite que compte effectuer en Algérie François Hollande. Une visite pour laquelle les préparatifs vont bon train et c'est dans ce cadre que s'inscrit la visite à Alger qu'effectue à partir d'aujourd'hui le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.
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