Algérie

Une hausse de 20% des prix des produits alimentaires attendue Selon l'UGCAA



Comme à l'accoutumée, à l'approche et durant le mois de Ramadhan, les prix des produits de large consommation et ceux des fruits et légumes connaissent déjà une hausse sensible, selon l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).
Cette dernière, en connaissance de cause, n'écarte pas une autre flambée des prix au courant de la première dizaine de ce mois. Son chargé de la communication, Boulanouar Hadj Tahar, estime que «les prix de ces produits connaîtront une augmentation de 20 %».
Le consommateur est, pour l'UGCAA, quelque part responsable de cette augmentation puisque en changeant ses habitudes alimentaires, il influe sur l'offre et la demande et par conséquent sur les tarifs des produits à l'origine, soit chez les grossistes.
Ce responsable évoque aussi une légère augmentation de la consommation par rapport à l'année dernière. Selon lui, cette année on s'attend à une augmentation de 10 % par rapport à l'année 2011. La tendance à la hausse des prix entamera une baisse dès la second semaine où «les coûts des produits prisés vont revenir petit à petit à la normal dès la deuxième semaine», dira-il.
Il explique cette stabilisation par la disponibilité des produits sur les marchés et les grandes surfaces qui seront assez approvisionnés. Plus rassurant, M. Hadj Tahar a exclu toute pénurie, contrairement aux années précédentes, en dénonçant certains comportements notamment le gaspillage.
Pour mieux illustrer la réalité des choses, il a indiqué que les Algériens consomment 1,2 milliard de baguettes de pain durant le mois de Ramadhan, ce qui représente 11 milliards de dinars, 500 millions d''ufs soit 4,5 milliards de dinars et plus de 50 millions de kg de dattes, ce qui représente 25 milliards de dinars.
Pour les viandes rouge ou blanche, il a parlé de 70 millions de tonnes soit 65 milliards de dinars. Quant au lait, sa consommation est de 120 millions de litres, ce qui représente 3 milliards de dinars. Alors, pour éviter ce comportement qui ne correspond nullement aux principes de la religion, M. Hadj Tahar a appelé les consommateurs à prendre conscience des conséquences «néfastes» de cette «mauvaise habitude» en leur conseillant d'être modérés dans leur consommation pendant ce mois.


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