Une famille de 11 personnes décimée

L'hécatombe continueL'accident est dû à une collision entre un véhicule utilitaire qui transportait toute une famille et se dirigeait vers la wilaya d'El-Bayadh et un camion transportant du cheptel à destination de Taghit.Horreur à Taghit. Onze membres d'une même famille ont trouvé la mort dans un grave accident de la circulation. Six autres personnes ont été grièvement blessées dans cet accident survenu sur la route nationale reliant la zone rurale de Zousfana à la commune de Taghit, la fameuse oasis se trouvant à 97 km au sud de Béchar.Cet horrible bilan a été donné tôt dans la matinée d'hier par la direction locale de la Protection civile (PC). Le bilan précise que la cause est due à une collision entre un véhicule utilitaire qui transportait toute une famille et se dirigeait vers la wilaya d'El-Bayadh et un camion transportant du cheptel à destination de Taghit, a-t-on précisé. Le «terrorisme routier» a encore sévi.Tout semble le supposer, en lisant les tristes articles de presse et les rapports des autorités sécuritaires sur les accidents de la circulation ou qu'on l'apprenne simplement par ouï-dire, grâce à des citoyens témoins, décrivant les «horreurs» survenues ces derniers jours ici et là, dans tout le pays. Trop c'est trop! Il ne se passe pas un jour sans que plusieurs décès ne soient enregistrés dans de graves accidents routiers emportant quelquefois des familles entières. Sont souvent citées les défaillances humaines, les excès de vitesse, la fatigue ou le non-respect du Code de la route par les usagers de cet «engin de la mort», qu'est devenu le véhicule automobile. A ces nombreux facteurs, viennent s'ajouter, ceci est indéniable, des imperfections des Ponts et Chaussées, le manque adéquat de conformité de la signalisation routière, lorsqu'elle existe, parfois aussi le manque d'éclairage dans certaines artères urbaines...tant la liste serait plutôt longue à dresser. Mais toujours est-il que le facteur humain est le plus souvent décrié dans les rapports de police. Le taux d'alcoolisme est certes peu cité, même s'il y a le témoignage de nombreux citoyens qui l'affirment, après avoir assisté de près à certains accidents. Hélas, le citoyen pense toujours, après lecture, que «cela n'arrive qu'aux autres». Non, dirions-nous au vu de nombreux chauffards qui «hantent» nos routes. Un autre communiqué de la PC, plus récent celui-ci, dénombre quatre personnes décédées et 17 autres blessées dans plusieurs accidents de la circulation survenus au niveau national, entre le 24 et le 26 mars derniers. Et le bilan d'énumérer les points d'accidents les plus nombreux et les plus meurtriers, autant les uns que les autres.Sept autres personnes ont été tuées et 24 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la circulation survenus auparavant au niveau national, selon un bilan rendu public par les services de la PC... Neuf personnes, dont trois ressortissants chinois, ont trouvé la mort et 48 autres ont été blessées dans 17 accidents de la circulation au cours de la journée du samedi 26 mars à travers 13 wilayas du pays, selon le bilan communiqué par la Gendarmerie nationale (GN). Ailleurs, ce sont neuf membres de la même famille qui ont été blessés, alors qu'un enfant était décédé à Aït Zellal, (Souamaâ) dans la wilaya de Tizi Ouzou. Un bilan des accidents couvrant la période du 20 au 26 mars fait état de 30 personnes tuées et 1150 autres blessées dans plusieurs accidents de la circulation survenus, indiquait un autre bilan de la PC laquelle structure détaille l'organisation des secours et des démarches pour soins effectués.De son côté, la Gendarmerie nationale faisait état de pas moins de 40 personnes qui ont trouvé la mort et 481 autres qui ont été blessées dans 269 accidents de la circulation survenus dans l'ensemble du pays durant la période du 22 au 28 mars 2016. Souvent, c'est la wilaya d'Alger qui arrive en tête de ce triste «score» du plus grand nombre d'accidents, au vu de l'importance de son parc automobile et le nombre de nouveaux conducteurs récemment reçus au permis. Comme indiqué plus haut, le facteur humain reste la principale cause de ces accidents et il s'explique par une formation rudimentaire au niveau des auto-écoles ainsi que des conditions d'examen approximatives.Lors d'une rencontre, il y a quelques jours à peine, avec le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, a réitéré l'engagement de lutter sans relâche contre les accidents de la route.Mais comment, si ce n'est par la prise de conscience des automobilistes et surtout des conducteurs de poids lourds dont les statistiques révèlent qu'ils constituent toujours le facteur le plus dangereux en termes de probabilité accidentogène.