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Une affection fréquente en Algérie



Une affection fréquente en Algérie
La maladie rénale chronique (MRC) touche près de 600 millions de personnes dans le monde, dont 1,5 million d'Algériens. Les deux principales causes sont la néphroangiosclérose (30%) et la néphropathie diabétique (20 %). C'est ce qui ressort du 23e congrès national de néphrologie et 6e congrès magrébin de néphrologie tenu le 25, 26 et 27 novembre à Alger.La maladie rénale chronique (MRC) touche près de 600 millions de personnes dans le monde, dont 1,5 million d'Algériens. Les deux principales causes sont la néphroangiosclérose (30%) et la néphropathie diabétique (20 %). C'est ce qui ressort du 23e congrès national de néphrologie et 6e congrès magrébin de néphrologie tenu le 25, 26 et 27 novembre à Alger.En 2016, près de 23.900 patients en insuffisance rénale terminale (IRT) sont traités par épuration extra-rénale et greffe rénale en Algérie, dont 91 % par dialyse, 3 % par dialyse péritonéale et seulement 6 % par greffe rénale.La prévalence de l'IRT traitée est de 556 patients par million d'habitants. L'incidence elle, est de 104 patients par an et par million d'habitants. En Algérie, tous les insuffisants rénaux sont traités. Cet indicateur d'accès aux soins est une fierté nationale et reflète une prise en charge équivalente à celle des pays émergents économiquement comparables, à l'instar des pays de l'Afrique du Nord.Cet essor de la prise en charge de l'IRT doit son succès au développement des capacités locales, à savoir : la formation avec l'ouverture d'une post-graduation en néphrologie, dès octobre 1988 ayant permis la formation de plus de 600 néphrologues déployés sur le territoire national. Le développement d'une industrie pharmaceutique nationale a sécurisé l'approvisionnement des différents matériels et consommables et a permis une meilleure maîtrise des coûts.Il est à noter que le remplacement d'organe reste le traitement idéal de l'insuffisance rénale. Ce traitement connaît un développement progressif, hélas limité au donneur vivant apparenté 235 greffes ont été réalisées en 2015, et le nombre total de patients greffés en Algérie est de 1351 soit une prévalence de 3,8 %, ce qui est malheureusement en deçà des besoins.Le prélèvement du rein sur cadavre s'imposera de lui-même dans les années à venir, comme un besoin de santé publique et permettra la mise à niveau des hôpitaux choisis pour une performance multidisciplinaire impliquant une logistique importante. Il est d'autant plus nécessaire de développer la transplantation rénale en Algérie pour des raisons de coûts.Le coût annuel par patient (coût direct) est évalué autour de 980.000 DA pour l'hémodialyse, 1.320.000 DA pour la dialyse péritonéale, alors que la transplantation rénale réduit cette charge à plus de 50 % dès la deuxième année.Dans le monde, le nombre de patients traités pour insuffisance rénale chronique terminale a été estimé, en fin d'année 2013, à 3,2 millions de patients avec un taux de croissance d'environ 6 %, et continue d'augmenter à un taux nettement plus élevé que celui de la population mondiale. Sur ces 3.200.000 patients IRCT, environ 2.522.000 ont été traités par dialyse (hémodialyse et dialyse péritonéale) et environ 678.000 personnes vivaient avec une transplantation rénale, soit 70,3 % patients en hémodialyse, 8,4 % en dialyse péritonéale et 21,2 % transplantés.En 2016, près de 23.900 patients en insuffisance rénale terminale (IRT) sont traités par épuration extra-rénale et greffe rénale en Algérie, dont 91 % par dialyse, 3 % par dialyse péritonéale et seulement 6 % par greffe rénale.La prévalence de l'IRT traitée est de 556 patients par million d'habitants. L'incidence elle, est de 104 patients par an et par million d'habitants. En Algérie, tous les insuffisants rénaux sont traités. Cet indicateur d'accès aux soins est une fierté nationale et reflète une prise en charge équivalente à celle des pays émergents économiquement comparables, à l'instar des pays de l'Afrique du Nord.Cet essor de la prise en charge de l'IRT doit son succès au développement des capacités locales, à savoir : la formation avec l'ouverture d'une post-graduation en néphrologie, dès octobre 1988 ayant permis la formation de plus de 600 néphrologues déployés sur le territoire national. Le développement d'une industrie pharmaceutique nationale a sécurisé l'approvisionnement des différents matériels et consommables et a permis une meilleure maîtrise des coûts.Il est à noter que le remplacement d'organe reste le traitement idéal de l'insuffisance rénale. Ce traitement connaît un développement progressif, hélas limité au donneur vivant apparenté 235 greffes ont été réalisées en 2015, et le nombre total de patients greffés en Algérie est de 1351 soit une prévalence de 3,8 %, ce qui est malheureusement en deçà des besoins.Le prélèvement du rein sur cadavre s'imposera de lui-même dans les années à venir, comme un besoin de santé publique et permettra la mise à niveau des hôpitaux choisis pour une performance multidisciplinaire impliquant une logistique importante. Il est d'autant plus nécessaire de développer la transplantation rénale en Algérie pour des raisons de coûts.Le coût annuel par patient (coût direct) est évalué autour de 980.000 DA pour l'hémodialyse, 1.320.000 DA pour la dialyse péritonéale, alors que la transplantation rénale réduit cette charge à plus de 50 % dès la deuxième année.Dans le monde, le nombre de patients traités pour insuffisance rénale chronique terminale a été estimé, en fin d'année 2013, à 3,2 millions de patients avec un taux de croissance d'environ 6 %, et continue d'augmenter à un taux nettement plus élevé que celui de la population mondiale. Sur ces 3.200.000 patients IRCT, environ 2.522.000 ont été traités par dialyse (hémodialyse et dialyse péritonéale) et environ 678.000 personnes vivaient avec une transplantation rénale, soit 70,3 % patients en hémodialyse, 8,4 % en dialyse péritonéale et 21,2 % transplantés.
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