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80 personnes sont touchées par cette maladie rare


80 personnes sont touchées par cette maladie rare
Plus de 130 spécialistes en hématologie, en gastroentérologie, en immunologie et en néphrologie ont pris part au symposium organisé par les laboratoires Alexion, au Sofitel Alger portant sur l'hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), une maladie ultra rare qui touche près de 80 personnes en Algérie.Plus de 130 spécialistes en hématologie, en gastroentérologie, en immunologie et en néphrologie ont pris part au symposium organisé par les laboratoires Alexion, au Sofitel Alger portant sur l'hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), une maladie ultra rare qui touche près de 80 personnes en Algérie.A cet effet, le professeur Mesli, chef de service à l'hôpital de Tlemcen, en sa qualité de présidente du groupe des experts de l'hémoglobinurie paroxystique nocturne, a présenté la situation épidémiologique de cette maladie ultra rare à travers une étude rétrospective descriptive comportant 81 malades suivis sur une période de plus de 10 ans et répartis sur près de 13 services d'hématologie.Elle conclut dans sa présentation que l'étude rapporte que c'est l'adulte jeune de sexe masculin, diagnostiqué à un âge médian de 38 ans, qui est le plus atteint d'HPN et que l'asthénie et l'hémoglobinurie restent les signes cliniques les plus prédominants. hélas, l'épisode thromboembolique reste la complication la plus redoutable et la principale cause de décès.Différents orateurs se sont succédé, dont le professeur Réda Garidi, praticien hospitalier, chef de service en oncologie hématologie du centre hospitalier de Saint Quentin et président du réseau régional de cancérologie Picard Oncopic, celui-ci a fait un rappel global de tous les aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de l'HPN en étoffant son discours de cas pratiques. Dans ce cadre, il est à relever un passionnant et interactif échange entre les spécialistes présents dans la salle et le Pr Garidi, qui a partagé son expérience professionnelle outre-mer.La rencontre scientifique a porté aussi sur la présentation et la discussion d'un éventail de cas cliniques de différents chefs de services en hématologie, en l'occurrence les professeurs Mohand Tayeb Abad du service d'hématologie du CAC de Blida, Amine Bekkadja de l'EHU d'Oran, Noureddine Sidi Mansour du CHU de Constantine et enfin du professeur Salim Nekkal du CHU de Beni-Messous.Chacun d'eux, a développé avec détails le contexte du diagnostic de la maladie et son suivi, en faisant ressortir les complications morbides voir mortelles dans certaines situations, en l'absence du traitement de choix.C'est dans ce sens que Oussedik Chafik, directeur général Afrique du Nord des laboratoires Alexion a parlé d'un produit le 1er et le seul inhibiteur de l'activation terminale du complément. Ce traitement est autorisé dans 50 pays, dont l'Algérie, après l'obtention de sa décision d'enregistrement le 23 mars de cette année.A cet effet, Oussedik Chafik s'est réjouit de l'enregistrement du médicament, à l'instar de nombreux pays, ce qui va certainement permettre aux nombreux malades algériens souffrant d'HPN d'être traités et aspirer à avoir une vie sociale et une activité professionnelle normales car, contrairement aux traitements alternatifs qui procurent une amélioration précaire et transitoire, "le traitement par Eculizumab permet une amélioration spectaculaire sur les plans clinique et biologique, et pour preuve toutes les publications parues dans ce cadre." laissera entendre M. Oussedik.A cet effet, le professeur Mesli, chef de service à l'hôpital de Tlemcen, en sa qualité de présidente du groupe des experts de l'hémoglobinurie paroxystique nocturne, a présenté la situation épidémiologique de cette maladie ultra rare à travers une étude rétrospective descriptive comportant 81 malades suivis sur une période de plus de 10 ans et répartis sur près de 13 services d'hématologie.Elle conclut dans sa présentation que l'étude rapporte que c'est l'adulte jeune de sexe masculin, diagnostiqué à un âge médian de 38 ans, qui est le plus atteint d'HPN et que l'asthénie et l'hémoglobinurie restent les signes cliniques les plus prédominants. hélas, l'épisode thromboembolique reste la complication la plus redoutable et la principale cause de décès.Différents orateurs se sont succédé, dont le professeur Réda Garidi, praticien hospitalier, chef de service en oncologie hématologie du centre hospitalier de Saint Quentin et président du réseau régional de cancérologie Picard Oncopic, celui-ci a fait un rappel global de tous les aspects cliniques, diagnostiques et thérapeutiques de l'HPN en étoffant son discours de cas pratiques. Dans ce cadre, il est à relever un passionnant et interactif échange entre les spécialistes présents dans la salle et le Pr Garidi, qui a partagé son expérience professionnelle outre-mer.La rencontre scientifique a porté aussi sur la présentation et la discussion d'un éventail de cas cliniques de différents chefs de services en hématologie, en l'occurrence les professeurs Mohand Tayeb Abad du service d'hématologie du CAC de Blida, Amine Bekkadja de l'EHU d'Oran, Noureddine Sidi Mansour du CHU de Constantine et enfin du professeur Salim Nekkal du CHU de Beni-Messous.Chacun d'eux, a développé avec détails le contexte du diagnostic de la maladie et son suivi, en faisant ressortir les complications morbides voir mortelles dans certaines situations, en l'absence du traitement de choix.C'est dans ce sens que Oussedik Chafik, directeur général Afrique du Nord des laboratoires Alexion a parlé d'un produit le 1er et le seul inhibiteur de l'activation terminale du complément. Ce traitement est autorisé dans 50 pays, dont l'Algérie, après l'obtention de sa décision d'enregistrement le 23 mars de cette année.A cet effet, Oussedik Chafik s'est réjouit de l'enregistrement du médicament, à l'instar de nombreux pays, ce qui va certainement permettre aux nombreux malades algériens souffrant d'HPN d'être traités et aspirer à avoir une vie sociale et une activité professionnelle normales car, contrairement aux traitements alternatifs qui procurent une amélioration précaire et transitoire, "le traitement par Eculizumab permet une amélioration spectaculaire sur les plans clinique et biologique, et pour preuve toutes les publications parues dans ce cadre." laissera entendre M. Oussedik.


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